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- #Générale#La famille-mère: CLUTINC
Heer Reynier Clutinc dit de Zegheler (le Scelleur)
Heer Reynier Clutinc fils de feu Jan Clutinc.
Armes : d'azur à trois fleurs de lis au pied coupé d'argent.
Alphonse Wauters, cherchant parmi les plus anciens échevins de Bruxelles la souche possible du lignage de Serhuygs, relève un Hugues, échevin en 1173 et 1207 (1 bis).
Lorsque les sept lignages sont pour la première fois énumérés dans un acte du duc de 1306, celui qui nous occupe est désigné sous le nom de s'Hugeskints geslachte (2) ou Ser-hughes (3).
Cependant la liste des inscrits de ce lignage en 1376 au Boeck mette Knoopen porte pour intitulé de Clutincke (4), tandis que la liste du clerc Coelzaet mentionne : t'Serhuugs Kints geslechte. Ainsi le lignage plus tard appelé communément Serhugs était au XIVe siècle nommé aussi bien Clutinc que t'Serhuyghskintsgeslacht.
Pour Des Marez, ce serait une branche de la famille Clutinc qui, ayant prédominé, aurait finalement laissé son nom au lignage (5). Cela paraît bien être une hypothèse gratuite, car on ne trouve pas, en fait, au XIVe s., de famille bruxelloise qui ait porté le nom de Serhuyghs et qui apparaîtrait comme une branche des Clutinc. Ceux qui portent ce nom à l'époque sont une branche des Coudenberghe, descendant d'un Hugo van Coudenberghe bien identifié (6). Par contre, ni les tables des mss. du fonds Houwaert (7), ni les généalogies Clutinc de ce fonds (8), ne nous mettent en présence d'une autre famille de ce nom, qu'on n'eut pas manqué d'y trouver si elle avait existé sous ce nom au XIVe s. ou plus tard.
De ce qui précède, nous proposons la solution provisoire suivante : « les enfants de sire Hugues» paraissent à identifier avec les Clutinc et peut-être en outre avec d'autres familles qui portent les trois fleurs de lis sur champ d'azur de ce lignage, mais sans avoir donné lieu à la fixation d'un nom de famille « Serhuygs». Ce sire Hugues pourrait être celui qu'a relevé A. Wauters à une époque où la plupart des échevins ne sont indiqués que par un prénom.
Une étude récente (9) a précisé, mieux qu'il n'avait été fait auparavant, la situation du « Serhuychskintsteen», au coin de la Grand-Place et de la rue au Beurre, qui conserva ce nom jusqu'au bombardement de 1695, époque où ses ruines furent acquises par la corporation des boulangers. L'auteur signale que des membres du lignage appelé jusqu'au XVIe s. « t'Serhuyghs Kints geslechte » restèrent jusqu'au bombardement, seigneurs fonciers de ce bien. Il serait intéressant de savoir quels furent les premiers possesseurs connus de ce steen qui n'apparaît dans les textes, nous dit-on, qu'à la fin du XIVe s.
(1 bis) A. WAUTERS, Les plus anciens échevins de la ville de Bruxelles. Ann. Soc. Arch., Brux. VIII, 1894, p. 320.
(2) Luyster van Brabant, l, 66.
(3) MIRAEUS, Opéra Diplomatica, 1, 379.
(4) A.V.B., VIII, f 30.
(5) G. DES MAREZ, Le Quartier Isabelle et Terarken, p. 33.
(6) Voir dans ce même recueil : Généalogie van Coudenberghe.
(7) mb. B.R., II, 6622, table manuscrite, par Houwaert lui-même; table imprimée de E. DE RIDDERE (Tablettes des Flandres, V, p. 57-73 et VI, p. 159-173.(8) Liber Familiarum, i° 47-51, elc
Armes. D'azur à trois fleurs de lis au pied coupé d'argent . Brisure diverses dans les différentes branches.
Le héraut d'armes GELRE donne à Cluetinc en Brabant : d'azur à trois fleurs de lis au pied coupé d'argent; volet d'argent; le casque d'or couronné de sable; volet d'argent. Cimier : une tête d'aigle d'argent, bacquée et languée de gueules. (DE RAADT, Sceaux armoriés , V Cluting.)
En 1202 un chevalier Walterus Clutinck appartenait à la maison du duc Henri de Brabant "in Xenodochio Bruxellensi".
L'an 1218, Reynaldus Clutinck fonda à Bruxelles, pour douze damoiselles de Brabant, la maison pieuse de ter Arken. Le bien qu'il leur dotta vauldroit bien présentement cent mille escus d'or. Et aujourd'hui y sont entretenues plus de 20 pauvres femmes.
I. Dominus Walterus CLUTINC, chevalier, épousa D" Heilewide de NOVA DOMO ou van den NIEUWENHUISE, qui vivait encore, étant veuve, en 1262. Lui est cité comme témoin dans des chartes de Henri, duc de Lothier, en 1235 et 1245. Ils eurent :
1. Franco, qui suit : II;
2. Renerus, qui suit : II bis;
3. Catharina, "fille de feu Walterus dictus Clutinck chevalier" qui avait pour époux, en 1260, Gelous de DAELHEM
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