Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

Alfred Ier D'ANGLETERRE

M vers 0849 - 0899  (~ 50 ans)


Information Personnelle

  • Nom Alfred Ier D'ANGLETERRE 
    Autre nom le Grand 
    Naissance vers 0849  Wantage, Oxfordshir, , Angleterre, Royaume-Uni, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Sexe
    Source complémentaire "Histoire de la maison Royale de France" Tome n° 2 par le Reverend Pere Anselme en 1673 page n° 714 
    Origine de la source Histoire d'Angleterre d'Ecosse et d'Irlande T1 page n°162 
    Décès 26 oct 0899  Winchester, Hampshire, , Angleterre, Royaume-Uni, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Notes 
    • #Générale#Alfred (849? 26 octobre, 899)
      (parfois écrit Ælfred) est roi d'Angleterre de 871 à 899, sans jamais en contrôler l'ensemble du territoire. Quatrième fils du roi Ethelwulf de Wessex (ou Aethelwulf) et très probablement de la première femme de ce dernier, Osburga, il succède à son frère Ethelred de Wessex en tant que roi du Wessex et de Mercie en 871.

      Alfred est célèbre pour avoir organisé la défense du royaume contre les Danois (les Vikings), et obtenu en conséquence l'épithète le Grand : il est le seul monarque anglais à être connu comme tel. Des détails de sa vie nous sont connus grâce aux travaux dun écclesiastique gallois de lépoque, Asser, évêque de Sherborne. En homme instruit, Alfred soutient l'éducation et améliore le système judiciaire du royaume .
      Enfance
      Alfred naît en 849 à Wantage dans le Berkshire (des modifications apportées aux frontières du comté en 1974 font que Wantage fait désormais partie de l'Oxfordshire).

      Il se serait montré un enfant particulièrement beau et prometteur, et des anecdotes de son enfance sont restées dans les annales. À cinq ans, en 853, il aurait été envoyé à Rome pour y être confirmé par le pape Léon IV, qui l'aurait également « oint en tant que roi ». Des ouvrages postérieurs décrivent cet évènement comme un couronnement anticipé, en préparation de sa succession au trône du Wessex. Cependant, cela ne pouvait être prédit en 853, car Alfred avait alors trois frères aînés. Il est plus raisonnable de considérer cet évènement comme une investiture dans les insignes consulaires ou dans certains titres royaux, comme celui du sous-royaume du Kent.

      Cette histoire est probablement apocryphe, bien qu'Alfred ait effectivement pris part en 854-855 avec son père à un pèlerinage à Rome, séjournant quelque temps à la cour de Charles le Chauve, roi des Francs. En 858, Ethelwulf meurt.

      Une improbable accession au trône à la suite de ses trois frères
      Pendant les courts règnes de ses deux frères les plus âgés, Ethelbald et Ethelbert, on ignore tout de la vie d'Alfred. Mais avec l'accession au trône de son troisième frère, Ethelred, en 866, commence la vie publique d'Alfred : il travaille à délivrer l'Angleterre des Danois. Lors de ce règne, Asser donne à Alfred son titre unique de secundarius, qui semble indiquer une position proche de celle exprimée par le terme celte tanist, successeur officiel et reconnu, en étroite liaison avec le prince régnant. Cet arrangement est probablement pris par le Witenagemot, pour prévenir le danger d'une succession houleuse en cas de mort d'Ethelred au combat. Cependant, l'arrangement consistant à couronner un successeur en tant que second roi est répandu chez les peuples germaniques, comme les Scandinaves ou les Francs, avec qui les Anglo-Saxons ont de fréquentes relations.

      En 868 Alfred épouse Ealhswith, fille d'Aethelred Mucill, lealdorman des Gaini, un peuple vivant dans le Lincolnshire près de Gainsborough. Cette petite-fille d'un ancien roi de Mercie lui donne cinq ou six enfants, dont une fille, Ethelfleda, qui devient reine de Mercie.

      La même année, Alfred, combattant aux côtés de son frère Ethelred, tente sans succès de libérer la Mercie de la pression des Danois. Pendant presque deux ans, le Wessex connaît un répit. Mais à la fin de lan 870 un conflit éclate, et l'année suivante est à juste titre appelée "l'année des batailles d'Alfred".

      Neuf batailles sont menées avec divers résultats. Le lieu et la date de deux d'entre elles sont perdues. Une embuscade couronnée de succès, à la bataille d'Englesfield dans le Berkshire (31 décembre 870), est suivie dune défaite cuisante à la bataille de Reading (4 janvier 871), puis, quatre jours après, par la brillante victoire dAshdown, près de Compton Beauchamp, dans la région de Shrivenham.

      Le 22 janvier 871, les Anglais sont à nouveau vaincus à Basing, et le 22 mars 871 à Marton, dans le Wiltshire. Les deux batailles non identifiées ont pu se produire dans l'intervalle.

      En avril de la même année Ethelred trouve la mort, et la charge de poursuivre les combats revient alors entièrement à Alfred. Pendant que ce dernier assiste à lenterrement et aux autres cérémonies officielles entourant la mort de son frère, les Danois remportent en son absence une victoire contre les Anglais, en un lieu non précisé. Sa présence, néanmoins, ne suffit pas à empêcher une nouvelle défaite en mai, à Wilton.

      Une trêve est convenue entre les deux camps : pendant les cinq années suivantes les Danois partent guerroyer dans dautres parties de lAngleterre, et Alfred se contente de poster plusieurs garnisons aux frontières du royaume.

      La longue guerre dusure contre loccupant danois :

      Le premier conflit (876-878) et la Paix de Wedmore
      En 876, le nouveau chef des Danois, Guthrum l'Ancien, rompit finalement la trêve en lançant une attaque contre Wareham, dont il sassure le contrôle. Depuis cette ville, et sous prétexte de venir parlementer, les Danois entament au début de 877 une forte poussée vers louest qui se solde par la prise dExeter. Alfred les assiège dans cette ville et, une flotte de renfort danoise ayant été dispersée par une tempête, les Danois doivent se soumettre et se replier en Mercie.

      Dès le mois de janvier 878, les guerriers danois organisent une contre-attaque contre le bourg fortifié de Chippenham, où Alfred passe justement lhiver, « et la plupart des gens furent réduits, à lexception du Roi Alfred, qui put séchapper avec quelques autres par les bois et les marécages, et après Pâques il édifia un fort à Athelney, et depuis ce fort il continua à combattre lennemi (Chronique). Depuis le concile de Tours en 567, la période de 12 jours entre Noël et l'Epiphanie est sacrée. C'est probablement l'origine de la trève de Noël. Alfred, très attaché aux nouvelles Valeurs chrétiennes, refusa, dit-on de livrer bataille pendant les "douze". Il du^t ainsi abandonner la place forte de Chippenham (ou Chippendale) Une légende raconte comment, alors quil senfuit à travers les marécages dAthelney près de North Petherton dans le Somerset, une paysanne ignorant son identité lui confie la surveillance de quelques gâteaux quelle a mis sur le feu. Préoccupé par le sort de son royaume, Alfred laisse les gâteaux brûler et se fait réprimander au retour de la femme. Lorsquelle réalise à qui elle sadresse, la paysanne se confond en excuses, mais Alfred persiste à se déclarer fautif. La représentation dAlfred, lors de sa retraite à Athelney, en fugitif abandonné de tous, provient de cette légende des gâteaux. En réalité, il organise déjà sa future victoire. Une autre légende le dépeint dailleurs sous le déguisement dun harpiste, sintroduisant dans le camp de Guthrum pour dérober ses plans de bataille.

      Dès le mois de mai, ses préparatifs achevés, il effectue sa sortie du fort dAthelney, rejoint sur la route par dautres troupes levées dans le Somerset, le Wiltshire et le Hampshire. Les Danois, de leur côté, sortent de Chippenham, et les deux armées se confrontent lors de la bataille d'Edington, dans le Wiltshire. Alfred y remporte une victoire décisive, et obtient la soumission des Danois. Le roi Guthrum et vingt-neuf de ses partisans acceptent même de recevoir le baptême. À lissue dune entrevue entre les deux camps, un compromis durable coupant lAngleterre en deux est trouvé : le sud-ouest pour les Anglo-Saxons et le nord-est, baptisé « Danelaw », sous la domination des Danois. Respectant laccord (dit par les historiens « traité de Wedmore », bien quaucun document écrit nait subsisté), les Danois évacuent dès lannée suivante le Wessex et louest de la Mercie.


      Le deuxième conflit (884-886) et la Paix dAlfred et de Guthrum :
      Bien que le nord-est de lAngleterre, y compris Londres, reste encore sous le contrôle des Danois, lévénement marque un retournement des rapports de force. Les quelques années suivantes sont pacifiques, les Danois étant tenus occupés sur le continent européen. Un débarquement des Anglais dans le Kent, en 884 ou 885, bien quinfructueux, pousse les Danois à la révolte. Alfred parvient à réprimer linsurrection et sempare de Londres en 885 ou 886. Le traité dénommé « Paix dAlfred et de Guthrum » (souvent confondu avec le traité de Wedmore) est alors signé, consacrant lexpansion territoriale des Anglais et la prise de Londres.


      Le dernier conflit (892-897) et la déroute finale des Danois :
      Une fois de plus suivent quelques années de trêve. Mais à lautomne 892 et 893, un dernier conflit survient. Les Danois, dont les implantations en Europe deviennent de plus en plus précaires, se replient en deux grandes vagues sur lAngleterre : les réfugiés de la première vague, plus nombreux, sinstallent à Appledore, et ceux de la deuxième vague, menés par Haesten, à Milton dans le Kent. Le fait que les nouveaux envahisseurs amènent femmes et enfants montre quil ne sagit pas dun simple raid de pillage, mais dune tentative concertée, avec les Danois déjà sur place, de conquérir lensemble de lAngleterre. Alfred, en 893 ou 894, positionne ses troupes de façon à pouvoir observer les deux populations. Tandis quil entame des négociations avec Haesten, les Danois dAppledore entrent en guerre et poussent leurs forces vers le nord-ouest. Mais le fils aîné dAlfred, Édouard (futur Édouard l'Ancien), les bat lors dune bataille à Farnham. Subissant défaites après défaites, ils vont trouver refuge sur lîle de Thorney dans lHertfordshire, puis dans lEssex, puis rejoignent les forces menées par Haesten, à Shoebury.

      Alfred, en route vers Thorney pour apporter des renforts à son fils, apprend que dautres Danois mettent le siège à Exeter : à lissue dune marche forcée vers louest, il y met fin à temps. Au même moment, les troupes menées par Haesten remontent la vallée de la Tamise, peut-être avec lidée de porter secours à leurs compatriotes. Mais ils sont interceptés par une grande armée sous commandement des ealdormen de Mercie, Wiltshire et Somerset, qui les repousse vers le nord-ouest, avant finalement de les cerner à Buttington, non loin de lembouchure de la Wye. Les Danois tentent denfoncer les lignes anglaises, au prix de lourdes pertes : les rares qui parviennent à passer retournent se barricader à Shoebury. Après avoir rassemblé des renforts, ils entament une rapide traversée de lAngleterre pour aller occuper les ruines romaines de Chester. En plein hiver, les Anglais renoncent à un siège, et se contentent de détruire tous les moyens de subsistance dans les environs. Au début de 894, la faim pousse les Danois à se retirer une fois de plus en Essex. Dès la fin de lannée, néanmoins, ils remontent la Tamise en bateau et établissent un camp fortifié à environ trente kilomètres en amont de Londres. Une attaque frontale de la part des Anglais échoue, mais plus tard dans lannée Alfred découvre un moyen dobstruer le fleuve afin de bloquer toute sortie aux embarcations ennemies. Réalisant quils sont cernés, les Danois fuient vers le nord-ouest et passent lhiver à Bridgenorth. Lannée suivante (896 ou 897), ils renoncent à lutter. Quelques-uns se retirent en Northumbrie, dautres dans lest de lAngleterre. Ceux qui nont aucun lien antérieur avec lîle retournent sur le continent. La longue campagne est terminée.

      Lissue du conflit témoigne de la confiance quinspirait la personnalité dAlfred, son talent à commander les hommes, et prouve également lefficacité de ses réformes militaires. Ces dernières ont consisté :

      à diviser en deux la milice nationale (le fyrd), afin que lune puisse remplacer lautre à intervalles fixes et que la continuité des opérations militaires soit garantie.
      à édifier des bourgs fortifiés et établir des garnisons en plusieurs points stratégiques.
      à imposer à tout propriétaire de cinq arpents de terres les obligations militaires dun vassal envers son suzerain, sassurant ainsi le soutien de combattants nombreux et bien équipés.

      La réorganisation :
      Après sa victoire sur l'envahisseur danois, Alfred tourne son attention vers le renforcement de la marine royale, et des navires sont construits selon les plans du roi lui-même, d'un côté pour réprimer les assauts des Danois de l'Est-Anglie et de Northumbrie sur les côtes du Wessex, de l'autre pour empêcher le débarquement de nouvelles hordes. Cela ne constitue pas, comme on le prétend souvent, le début de la marine royale anglaise, puisqu'il y des opérations navales antérieures sous le règne d'Alfred. Un combat naval est certainement mené sous Aethelwulf (en 851), et d'autres encore avant, probablement en 833 et en 840.


      La partisane Chronique anglo-saxonne attribue à Alfred la construction d'un nouveau type de vaisseau, plus rapide, plus durable, et aussi plus réactif que les autres ; mais ces nouveaux vaisseaux ne sont pas un grand succès, d'après les rumeurs selon lesquelles ils s'échouent pendant les combats et coulent durant les tempêtes. Mais la Royal Navy et l'United States Navy proclament Alfred comme fondateur de leurs traditions.

      La force principale de combat d'Alfred est séparée en deux, « afin qu'il y eut toujours la moitié à la maison et l'autre moitié en campagne » (Chronique anglo-saxonne). Le niveau d'organisation requis pour mobiliser son importante armée en deux relais, dans lequel l'un nourrit l'autre doit avoir été considérable. La complexitée atteinte par l'administration d'Alfred en 892 est démontrée par une charte raisonnablement fiable dont la liste de témoins inclut un thesaurius, cellararius et pincerna, respectivement trésorier, gardien de nourriture et boucher. Malgré l'irritation qu'Alfred doit subir en 893 quand une division, qui avait « terminé son relais », abandonne le siège d'une armée danoise alors qu'Alfred arrive pour les relever, ce système paraît avoir fonctionné relativement bien dans l'ensemble.

      Une des faiblesses des défenses pré-Alfrediennes reste que, en l'absence d'une armée régulières, les forteresses sont largement laissées innocupées, créant la possibilité pour une force Viking de sécuriser rapidement une position stratégique forte. Alfred améliore significativement l'état de plusieurs forteresses du Wessex, ainsi que le démontrent des fouilles systématiques de quatre bourgs west-saxons (Wareham, Cricklade, Lydford et Wallingford) : « à chaque fois, les remparts que les archéologues ont daté de l'ère alfrédienne constituaient la première défense de l'endroit. » (N.P. Brooks, The Development of Military Obligations in Eighth and Ninth Century England). Les spécialistes estiment donc que de ce genre de défenses n'est pas une construction des Danois, simples occupants occasionnels. Leur démonstration s'appuie sur les copies existantes du formidable manuscrit administratif connu sous le nom de "Burghal Hidage", daté moins de 20 ans après la mort d'Alfred; il pourrait même dater du règne du roi encore vivant, puisqu'il reflète indubitablement de la politique administrative du souverain. Ce témoignage atteste des positions de quatre forteresses, entre autres, qui auraient été surveillées en permanence par une garnison. En comparant les plans de ville de Wallingford et Wareham avec ceux de Winchester, on peut voir « qu'ils sont réalisés d'après un même plan » (P. Wormald dans la collection d'essais éditée par J. Campbell, les Anglo-Saxons; et aussi Jacques Heers La ville au Moyen Âge en Occident). Ces témoignages soutiennent l'idée que ces nouveaux bourgs sont considérés comme des centres d'habitation aussi bien que comme des comptoirs commerciaux et qu'ils peuvent servir de refuge en cas de menace imminente. Le code de taxation 'Burghal Hidage' définit les obligations pour l'entretien et la défense de ces bourgs. Les populations sont ainsi attirées dans ces villes où elles sont à l'abri des Vikings, et où elles peuvent être taxées par le roi.

      On attribue ainsi à Alfred une certaine réorganisation de la société, spécialement dans régions dévastées par les raids danois. Même si Alfred n'est pas l'auteur du 'Burghal Hidage', il est indéniable que pour les parties de la Mercie reprises par Alfred aux Vikings, c'est alors que le système des comtés, du centième et de la dîme est introduit. Ceci est peut-être à l'origine de la légende qui veut qu'Alfred ait inventé ce système de division administrative et de taxation. Pour ce qui est des finances, le sujet reste obscur et la description par Asser de la manière dont Alfred tirait ses revenus n'est au mieux qu'un idéal. Cependant, le soin apporté par Alfred à la justice semble conforté autant par la légende que par les historiens et il semble donc bien mériter son surno, de "protecteur des pauvres". De l'action du Witangemot, sorte de cour des pairs, au cours du règne d'Alfred, on ne connaît pas grand chose. Les circonstances ainsi que le caractère du roi pourraient bien avoir donné plus de pouvoir à ce dernier. Les lois promulguées sous Alfred le sont probablement à la fin de son règne, lorsque la pression des Danois s'est relâchée.

      Relations internationales :
      Asser parle des magnifiques relations qu'Alfred aurait entretenues avec des puissances étrangères, mais peu d'informations sûres nous sont parvenues. Il correspond certainement avec Elias III, le patriarche de Jérusalem et envoie probablement une mission en Inde. L'envoi de donations au pape à Rome est assez fréquent. L'intérêt d'Alfred pour les pays étrangers est également démontré par les ajouts qu'il a faits à sa traduction d'Orose.

      Autour de 890, Wulfstan d'Haithabu entreprend un voyage depuis Haithabu dans le Jutland par la Mer Baltique jusque Truso, ville commerçante de Prusse. Wulfstan relate ce voyage à Alfred le Grand.

      Ses relations avec les princes celtes de la partie sud de l'île sont mieux connues. Assez tôt au cours de son règne, les princes gallois du sud se soumettent à Alfred, à cause de la pression subie de la part de la Galle du Nord et de la Mercia. Plus tard, la Galle du Nord suit cet exemple, tandis que la Mercia collabore à la campagne de 893 (ou 894). Le fait qu'Alfred envoie des donations en Irlande ou à des monastères du continent, est connu par Asser, et est indiscutable. La visite de trois pèlerins "Scots" (entre autres, irlandais) en 891 est sans conteste authentique. Le voyage qu'Alfred aurait accompli étant enfant en Irlande afin d'être guéri par Sainte Modwenna, bien que mythique, démontre l'intérêt porté à cette île.

      Christianisme et littérature :
      L'histoire de l'Église au temps d'Alfred est encore plus obscure. Les invasions danoises pèsent lourd sur elle, et les monastères sont des cibles privilégiées des attaques. Bien qu'Alfred ait fondé deux ou trois monastères et fait venir des moines étrangers, il n'y a pas alors de renaissance générale du monachisme.

      Alfred lui-même apporte un éloquent témoignage sur la ruine de l'enseignement et de l'éducation apportée par les Danois et de la quasi-extinction de la connaissance du latin, y compris parmi le clergé, dans sa traduction en vieil anglais de la lettre pastorale du pape Grégoire Ier. En remède à ces maux, il établit une école de cour sur le modèle de celle de Charlemagne. Pour cela, il fait venir des savants d'Europe, comme Grimbald et John le Saxon et de Galles du Sud comme Asser. Il reprend lui-même le chemin de l'école, et réalise une série de traductions pour l'instruction du clergé et du peuple, traductions qui nous sont pour la plupart parvenues. Cet effort est mené à la fin de son règne, probablement durant les quatre dernières années sur lesquelles les chroniques sont généralement silencieuses.

      Si l'on excepte le Handboc ou Encheiridion qui est perdu et qui semble n'avoir été qu'une compilation de citations, la première œuvre traduite est Dialogues de Grégoire, un livre très populaire au Moyen Âge. Sa traduction est menée par un grand ami d'Alfred, Werferth, évêque de Worcester, le roi ne fournissant qu'une préface. La traduction suivante est celle de la lettre pastorale de Grégoire, spécialement destinée au clergé de paroisse. Alfred y reste très proche de l'original. Il y ajoute toutefois une préface qui est un des documents les plus intéressants de son règne et même de l'histoire d'Angleterre. Les deux œuvres suivantes relèvent du domaine de l'histoire : Histoires d'Orose et l'histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable. La préférence doit être donnée à la traduction d'Orose, même si ce point a été fort débattu. Alfred en modifie tellement le texte, par de nombreux ajouts et retraits, qu'il produit pratiquement une nouvelle œuvre. Pour la traduction de Bède, par contre, il reste très près du texte, aucune addition n'est faite, même si quelques passages sont négligés Ces dernières années, la paternité de Alfred sur la traduction de Bède a été mise en doute. Mais les sceptiques n'ont pas encore réussi à étayer complètement leurs assertions.

      So œuvre la plus intéressante est sa traduction des Consolations de la philosophie de Boèce, le manuel de philosophie le plus populaire au Moyen Âge. Alfred prend également de grandes libertés avec l'original, et bien que le défunt Dr G. Schepss démontre que de nombreuses additions ne sont pas l'œuvre d'Alfred lui-même mais proviennent de gloses et de commentaires qu'il utilise, de nombreux passages montrent le génie d'Alfred. C'est dans cette traduction que l'on retrouve la phrase régulièrement citée : « Ma volonté était de vivre dignement toute ma vie et de laisser à ceux qui viendraient après moi le souvenir de mes bonnes réalisations ». L'œuvre nous est parvenue par deux manuscrits seulement. Dans l'un d'eux, les poèmes qui émaillent le texte sont rendus en prose, dans l'autre, en vers. Malgré des grandes controverses à ce sujet, ces vers sont probablement l'œuvre d'Alfred. L'authenticité de l'ensemble de l'œuvre n'a jamais été mise en doute.

      Alfred donne à sa dernière œuvre le nom de Blostman , qui vient de "Blooms" ou Anthologie. La première partie est basée principalement sur les Soliloques de Saint Augustin d'Hippone, le reste provient de nombreuses sources et contient beaucoup d'éléments caractéristiques d'Alfred. Les derniers mots peuvent être une épitaphe tout à fait convenable pour le plus noble des rois anglais. "Therefore he seems to me a very foolish man, and truly wretched, who will not increase his understanding while he is in the world, and ever wish and long to reach that endless life where all shall be made clear." ("Il m'apparaît donc comme un fou, un homme bien malheureux, celui qui ne cherche pas à comprendre le monde d'ici-bas, et qui ne désire pas atteindre cette vie éternelle où tout deviendra clair").

      À côté de ses œuvres propres, Alfred inspire d'autres écrits : la Chronique saxonne, presque certainement et un martyrologue saxon dont nous n'avons conservé que des fragments. Il aurait rédigé une version en prose des cinquante premiers psaumes, cette attribution n'est pas prouvée mais est parfaitement possible. De plus, Alfred joue un rôle dans The Owl and the Nightingale(le hibou et le rossignol) qui met en avant sa sagesse et sa connaissance des proverbes. Les proverbes d'Alfred qui nous sont parvenus dans un manuscrit du XIIIe siècle contiennent des dictons qui tirent probablement leur inspiration en partie du roi.

      En l'honneur d'Alfred, l'université de Liverpool a créé une chaire de littérature anglaise Roi Alfred.

      Mort :
      Alfred meurt le 26 octobre 899, bien que l'année exacte reste incertaine mais pas 900 ou 901. La raison de sa mort reste inconnue..

      ...Alfred's accession to the throne A.D. 871-872... Ref. History of the Anglo-Saxons by Sir Francis Palgrave (1876),Paperback on Senate page 102.

      Alfred décéda six nuits avant "la messe de la Toussaint," dans sa 53e année ; prématurément si l'on ne compte que les années, mais plein d'honneurs. Page 120 - same book.
    ID personne I1200  Généalogie Méresse et Facon
    Dernière modif. 8 nov 2021 

    Père Ethelwulf (Æthelwulf) DE WESSEX,   n. vers 0802, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. 13 jan 0858, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 56 ans) 
    Mère Osburge DE JUTIE,   n. vers 0820, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. Estimé 0876, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 56 ans) 
    Mariage vers 0835  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    ID Famille F254  Feuille familiale  |  Tableau familial

    Famille Ealhswith (Alswitha) DE GAINEN,   n. vers 0850, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. Estimé 0905, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 55 ans) 
    Mariage vers 0868  ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu 
    Age au mariage Lui : 19 ans - Elle : 18 ans 
    Enfants 
     1. Edouard Ier DE WESSEX,   n. vers 0871, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. 17 juil 0924, Winchester, Hampshire, , Angleterre, Royaume-Uni, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 53 ans)
     2. Elftrude ou Elfride D'ANGLETERRE,   n. vers 0874, Winchester, Hampshire, , Angleterre, Royaume-Uni, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu,   d. 07 juin 0929, ?, ?, , ?, ?, Trouver tous les individus avec un évènement dans ce lieu  (Âgé de ~ 55 ans)
     3. Ethelwulf (Æthelwulf) DE KENT
    Dernière modif. 9 nov 2021 
    ID Famille F259  Feuille familiale  |  Tableau familial