Généalogie de la famille Méresse - Facon

Notre Généalogie Familiale

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401 #Générale#Adèle de Savoie,
Blason: D'or, à l'aigle de sable.
Alix ou Adélaïde de Maurienne (vers 1100-1154, à Montmartre), reine de France, est la fille du comte Humbert II de Savoie et de Gisèle de Bourgogne, et nièce du pape Calixte II.

Elle épousa en seconde noce, le 3 août 1115, en l'église Notre-Dame de Paris, le roi Louis VI le Gros, au passé mouvementé, mais qui à 35 ans aspire à une vie calme.

Avec Adèle de Savoie, une branche des Bosonides se fonde dans les Capétiens, c'est une femme réputée laide mais attentive et pieuse, et enfantera de six fils et deux filles :

Philippe (1116-1131), à ne pas confondre avec son frère du même nom, mort des suites d'une chute de cheval.
Louis VII le Jeune (1120-1180), roi de France.
Henri (1121-1175), sans alliance ni postérité, évêque de Beauvais (1149-1161) puis archevêque-duc de Reims (1161-1175)
Hugues (v. 1123, mort jeune)
Robert Ier de Dreux (v. 1123-1188), dit Robert le Grand, comte de Dreux (1137-1184), comte du Perche
Constance de France (v. 1124-1180), épouse (1) en 1140 Eustache IV (1127-1153), dit Eustache de Blois, comte de Boulogne - sans postérité connue épouse (2) en 1154 Raymond V (1134-1194), comte de Toulouse
Philippe (v. 1125-1161), à ne pas confondre avec son frère aîné du même nom - sans alliance ni postérité, évêque de Paris
Pierre Ier de Courtenay (v. 1125-v. 1182), marié vers 1152 avec Élisabeth de Courtenay (v. 1135-1206), dame de Courtenay
Robert de Dreux et Pierre de Courtenay, sont les souches de deux importantes lignées.

Après la mort du roi, en 1137, d'un excès de bonne chère, elle fait un second mariage avec le connétable Mathieu de Montmorency, dont elle eut une fille.

En 1153, elle obtient de son mari, de se retirer à l'abbaye de Montmartre qu'elle avait fondé avec le roi Louis VII, et y meurt le 18 novembre 1154. Son tombeau est en l'église Saint-Pierre-de-Montmartre. 
DE SAVOIE, Adelaide (Alix) (I62995)
 
402 #Générale#Adèle ou Adélaïde d'Aquitaine (ou Adélaïde de Poitiers) (vers 945 ou 952 - 1004),
Reine de France, est la fille du comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, Guillaume III dit Tête d'Étoupe et d'Adèle de Normandie.

Lors d'une trêve, elle sert de gage entre Guillaume III et le duc de France Hugues Capet, qu'elle épouse vers 968.

En 987, après la mort de Louis V le Fainéant, dernier roi carolingien, l'assemblée de Senlis, élit Hugues Capet, roi de France, et Adélaïde monte sur le trône en tant que reine de France, Ils sont proclamés à Noyon, et reçoivent l'onction à Reims. Ils sont les fondateurs de la souche capétienne des rois de France.

De leur union, naissent :

Gisèle de France (vers 969 - vers 1000), épouse de Hugues Ier de Ponthieu, premier seigneur d'Abbeville
le futur roi Robert II (972-20 juillet 1031), associé à la couronne par son père dès la fin de l'année 987, afin de consolider la nouvelle dynastie capétienne.
Hedwige de France (ou Edwige de France ou Hadevide de Hainaut) (vers 974 - après 1013), épouse de Régnier IV de Hainaut
Elle est la fondatrice du monastère de Saint-Frambault de Senlis. 
D'AQUITAINE, Adélaïde ou Alaïs (I1635)
 
403 #Générale#Adelheid von Lothringen-Bar Gräfin von Arlon
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um 1000-

Einzige Tochter des Herzogs Dietrich I. von Ober-Lothringen aus dem Hause BAR und der Richilde/Richware von Luneville, Tochter von Graf Folmar


Brandenburg Erich: Tafel 33 Seite 67
****************
"Die Nachkommen Karls des Großen."

X. 89. ADELE
-------------------
* ..., + ...

Gemahl:
----------
WALRAM I., Graf von Arlon
+ nach 1052



--------------------------------------------------------------------------------

Glocker Winfrid: Seite 327
**************
"Die Verwandten der Ottonen und ihre Bedeutung in der Politik."
VII. 56. ADELE
---------------------
* ca. 995/1000

oo WALRAM I. Graf von Arlon
+ nach 1052

Die Filiationsbelege zu Adele sind von Parisot, Origines Seite 98, Anm. 6, zusammengestellt. Vgl. im übrigen Brandenburg IX. 89.



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Thiele, Andreas: Tafel 50
*************
"Erzählende genealogische Stammtafeln zur europäischen Geschichte Band I, Teilband 1"
ADELE
----------
+

oo WALRAM I., Graf von Arlon-Limburg
+

Stammeltern des herzoglichen Hauses LOTHRINGEN-LIMBURG



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oo Walram I. Graf von Arlon-Limburg

Kinder:

Walram II.
- vor 1082

Literatur:
-----------
Brandenburg Erich: Die Nachkommen Karls des Großen. Verlag Degener & Co Neustadt an der Aisch 1998 Tafel 33 Seite 67 - Glocker Winfrid: Die Verwandten der Ottonen und ihre Bedeutung in der Politik. Böhlau Verlag Köln Wien 1989 Seite 327 - Thiele, Andreas: Erzählende genealogische Stammtafeln zur europäischen Geschichte Band I, Teilband 1, R. G. Fischer Verlag Frankfurt/Main 1993 T 
DE HAUTE LORRAINE, Adele ou Adelheid (I44517)
 
404 #Générale#Adelheid von Pottenstein Herzogin von Limburg
-------------------------------
um 1057-13.8. nach 1106

Einzige Tochter des Grafen Botho von Pottenstein und der Judith von Schweinfurt, Tochter von Herzog Otto III. von Schwaben


Brandenburg Erich: Tafel 36
****************
"Die Nachkommen Karls des Großen."

XI. 172. ADELHEID
---------------------------
* ..., + nach 1106 an einem 13. VIII.

Gemahl:
----------
HEINRICH Graf von Limburg (siehe XI. 54.)
+ 1119



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GENEALOGISCHE TAFELN ZUR MITTELEUROPÄISCHEN GESCHICHTE
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Wegener Dr. Wilhelm: Seite 61
******************
30. ADELHEID
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(genannt nach der väterlichen Urgroßmutter Adala), Tochter Botos (n 26), mit Heinrich von Limburg, Herzog von Nieder-Lothringen, verheiratet, hat aus dieser Verbindung Kinder.



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Annalista Saxo:
*************
"Reichschronik"
Das Jahr 1036.

[Auf der Synode zu Tribur hat Otto von Suinvorde, von der Synode gezwungen, sich durch einen Schwur von seiner Verlobten Machthild getrennt]. Nach dieser nahm er eine Frau, welche Emilias oder Immula oder Irmingard hieß und deren Schwester Namens Adelas den Markgrafen Otto von Italien geheirathet hatte. Die genannte Immula oder Irmingard gebar dem Otto fünf Töchter, deren Namen diese sind: Eilika, Judhita, Beatrix, Gisla, Berta. Eilika wurde Aebtissin. Judhita heirathete den Herzog Kono von Baiern, und als er gestorben war, führte sie Bodo, ein sehr edler Mann, heim und sie gebar ihm Adelheid; von dieser hat Herzog Heinrich von Lintburg den Herzog Walrabo gezeugt, der auch Paginus hieß, und zwei Töchter, von denen eine, Namens Agnes, den Pfalzgrafen Friderich von Putelenthorp heirathete, die andere aber der Graf Friderich von Arnesberge heimführte.





oo Heinrich I. Herzog von Limburg
1062- 1119


Kinder:

Agnes
- nach 13.6.1129

um 1110
oo Friedrich IV. Pfalzgraf von Sachsen
1085- 1125

Adelheid
-6.2. vor 1146


1. oo Friedrich Graf von Werl
um 1075- 1124

2. oo Kuno II. Graf von Harburg-Lechsgemünd
-30.7.1139

3. oo Konrad II. Graf von Dachau
-18.11.1159

Walram III. der Heide
um 1085-16.7.1139

Matilde
-

oo Heinrich I. Graf von la Roche
-5.6. vor 1138

Literatur:
-----------
Annalista Saxo: Reichschronik ad a. 1036 - Brandenburg Erich: Die Nachkommen Karls des Großen. Verlag Degener & Co Neustadt an der Aisch 1998 Tafel 36 Seite 72 - 
DE POTTENSTEIN, Adelaide (I74359)
 
405 #Générale#Adelize de Tosny reste un personnage mal connu. Elle était l’une des deux filles attestées de Roger Ier de Tosny, seigneur de Conches et épousa, aux environs de 1045, Guillaume, fils d’Osbern le Sénéchal, seigneur de Breteuil, puis comte d’Hereford, l’un des plus puissants magnats du duché de Normandie sous le règne de Guillaume le Conquérant (1035-1087). De cette union dont naquirent au moins deux fils, Guillaume de Breteuil et Roger, comte d’Hereford, ainsi qu’une fille, Emma, épouse de Raoul Ier de Gael. Avec son mari, Adelize fonda l’abbaye de Lyre, au diocèse d’Evreux, vers 1046, où elle fut enterrée après sa mort survenue un 5 octobre de l’année 1066 ou 1071.
Adelize eut auprès de son mari un rôle effacé. Elle n’apparaît pratiquement jamais dans les actes, ni seule, ni au côté de Guillaume, pourtant omniprésent dans les chartes de Guillaume le Conquérant et fondateur ou bienfaiteur de plusieurs établissements continentaux comme Lyre, Cormeilles (où il fut enterré), Saint-Amand de Rouen, Saint-Ouen de Rouen, La Trinité-du-Mont de Rouen, Saint-Wandrille, La Trinité de Caen, Saint-Evroult, le Bec-Hellouin, Saint-Pierre de Préaux, Saint-Denis. De son vivant, sa seule apparition dans les actes se résume à la première dotation de l’abbaye de Lyre, vers 1050. Selon une tradition tardive, Adelize intervient auprès de son époux pour faciliter la fondation de l’abbaye après avoir été sollicitée, pour ce projet, par l’ermite Robert du Chalet, qui devient le premier abbé de Lyre. Rien n’indique qu’Adelize ait porté de son vivant le titre de comitissa, que lui attribuent plusieurs actes ultérieurs : si cela fut jamais le cas, ce ne peut-être, en acceptant la date d’octobre 1067 pour sa mort, que dans les derniers mois de sa vie après que son époux eût été investi du comté d’Hereford, au début de l’année 1067. Au total, par contraste avec d’autres femmes de son temps, comme Mabille de Bellême, voire même sa mère, Godehilde, veuve de Roger Ier et épouse de Richard, comte d’Evreux, Adelize apparaît comme un personnage singulièrement en retrait auprès d’un mari pourtant omniprésent sur la scène anglo-normande.
Dans les actes des xie-xiie siècles, Adelize nous est en fait surtout connue par sa dos, que les historiens d’aujourd’hui interprètent presque toujours comme une dot directe, c’est-à-dire constituée par la famille de l’épouse. En 1977, Lucien Musset proposait, à partir des première et seconde chartes de dotation de l’abbaye de Lyre, une reconstitution de cette dot, établie selon lui à partir d’éléments divers situés en pays d’Ouche (Trisay, Marnières et Rubremont), en pays de Caux (Baons-le-Comte, Veauville-lès-Baons) et dans la basse vallée de l’Andelle, avec le Val de Pîtres, Pont-Saint-Pierre et Romilly-sur-Andelle. Tout récemment encore Andrew Wareham a pu s’appuyer sur cet exemple pour démontrer que la constitution de dots directes importantes allait de pair avec des pratiques endogamiques. Dans un cas comme dans l’autre, cela revient évidemment à considérer les biens en question comme relevant, à l’origine, de la fortune patrimoniale des Tosny.
Le dossier est toutefois plus complexe qu’il n’y paraît. La restitution proposée s’appuie principalement sur deux documents, la première et la deuxième charte de dotation de Lyre, datées respectivement des environs de 1050 et de 1070-1071. Or d’une part, l’authenticité de ce dernier acte est douteuse, d’autre part la dos d’Adelize est mentionnée par une demi-douzaine documents s’échelonnant entre le milieu du xie siècle et la fin du xiie siècle. L’un d’eux, une confirmation des biens de Lyre donnée par Henri Beauclerc en 1113, donne clairement à dos le sens de dot indirecte, c’est-à-dire constituée par le mari en faveur de son épouse. De plus l’assiette de cette dos varie notoirement d’un acte à l’autre, rendant très aléatoire toute tentative de reconstitution. Il faut enfin ajouter que jus-qu’au milieu du xiie siècle, l’histoire commune des Tosny et des seigneurs de Breteuil a été ponctuée par de profondes rivalités, dont l’un des théâtres majeurs a été précisément le Val de Pîtres et Pont-Saint-Pierre, l’un des secteurs concerné précisément par la dot d’Adelize… Il nous faut commencer par reprendre le dossier documentaire, pour voir ensuite comment il s’insère dans le contexte des relations entre les seigneurs de Breteuil et les Tosny et enfin tenter de dégager les enjeux de pouvoir qu’a pu représenter cette dotation matrimoniale supposée.
Les Tosny et les seigneurs de Breteuil : alliances et rivalités
8Il nous faut tout d’abord revenir sur les deux principaux intéressés de cette affaire, Guillaume fils Osbern et Adelize de Tosny (voir tableau généalogique).
Guillaume fils Osbern se rattachait doublement à la dynastie ducale. Son père, Osbern, sénéchal de Robert le Magnifique, était le fils d’Herfast, frère de la duchesse Gunnor, épouse de Richard Ier de Normandie (942-996). Il était marié à Emma, fille du comte Raoul d’Ivry, demi-frère de Richard Ier. Par sa mère Emma et son oncle, Hugues, évêque de Bayeux (1011-1049), Guillaume hérita de l’essentiel de l’immense fortune patrimoniale de Raoul d’Ivry, qui s’ajouta aux possessions de son père Osbern mort vers 1040. Le frère de Guillaume, Osbern, pourtant associé à la gestion des biens familiaux dans les années 1040, semble n’avoir rien tenu en Normandie d’où il disparaît des sources après 1050 et fit carrière en Angleterre, d’abord à la cour d’Édouard le Confesseur puis, plus tard, comme évêque d’Exeter.
Adelize, fille de Roger Ier de Tosny, était issue d’un des plus puissants lignages normands, bien étudié par Lucien Musset. D’après les Acta des archevêques de Rouen, rédigés vers 1080, les Tosny descendaient d’un certain Hugues de Calvacamp, d’origine française, père de Hugues, ancien moine de Saint-Denis devenu archevêque de Rouen (942-989) et de Raoul l’Ancien, installé par son frère à Tosny, sur un domaine distrait du patrimoine de l’église cathédrale de Rouen. Une seconde tradition, rapportée au début du xiie siècle par Odreric Vital, donne une version très différente des origines du lignage et considère Raoul Ier de Tosny comme le descendant d’un oncle paternel de Rollon, Malahulcius, par ailleurs totalement inconnu des sources. Cette tradition, à peu près unanimement rejetée par les historiens modernes, est sans doute une construction tardive destinée à rattacher les Tosny à la famille ducale et, comme il a été suggéré par Andrew Wareham, son élaboration a peut-être été influencée par les alliances matrimoniales établies entre les Tosny et deux familles authentiquement issues de la lignée ducale, celle de Guillaume fils Osbern et de Richard, comte d’Evreux, petit-fils de Richard Ier de Normandie. Il est possible que cette tradition ait pris forme au moment où, au début des années 1090, les Tosny ont été candidats à la succession des maisons de Breteuil et d’Evreux. Sans entrer ici dans le détail de l’ascension des Tosny, retenons que Raoul Ier s’assimila rapidement au milieu normand et son fils Roger Ier, père d’Adelize, consolida son implantation dans le pays, notamment à Conches, en pays d’Ouche, où il fonda vers 1035, le monastère de Saint-Pierre de Castillon, l’une des premières abbayes établie par un lignage autre que celui des ducs normands, à un moment où se mettent en placent les grands honneurs de la région, en particulier celui de Breteuil, voisin de Conches.
Le mariage entre Guillaume et Adelize doit être replacé dans le contexte des luttes de pouvoir qui déchirent la Normandie durant la minorité de Guillaume le Bâtard, et au cours desquelles les pères des deux intéressés trouvent la mort au début des années 1040.
Les combinaisons matrimoniales élaborées alors s’inscrivent dans un processus de pacification de l’Evrecin, dont les Tosny ont été visiblement l’un des enjeux, avec pour résultat le plus tangible le mariage de Godehilde, veuve de Roger Ier de Tosny, avec Richard, comte d’Evreux et celui de son proche parent, Guillaume fils Osbern avec Adelize, la fille de Roger et de Godehilde.
Ces alliances matrimoniales eurent des répercussions importantes. Les relations entre les seigneurs de Breteuil et les Tosny furent ensuite marquées par des rivalités, dont l’un des enjeux fut la succession de l’honor de Breteuil et l’un des théâtres majeurs Pont-Saint-Pierre et la basse vallée de l’Andelle. Sans entrer dans le détail des luttes, parfois féroces, que se livrèrent les différents protagonistes, il n’est pas inutile d’en retracer les principales étapes.
Entre 1090 et 1092 Guillaume de Breteuil est allié à son oncle Guillaume, comte d’Evreux dans le conflit qui oppose ce dernier à Raoul II de Tosny. Après trois années de lutte, les protagonistes négocièrent une paix très favorable aux Tosny. Le comte d’Evreux et Guillaume de Breteuil reconnurent comme héritier le fils de Raoul II, Roger le Jeune, mais la mort précoce de celui-ci ne permit pas la réalisation du projet.
À sa mort en 1103, Guillaume de Breteuil laissait un fils illégitime, Eustache, dont l’héritage fut contesté par son cousin Guillaume de Gael puis par son proche parent, Renaud de Grancey, qui rallia à sa cause les grands seigneurs de la région dont Guillaume, comte d’Evreux et Raoul III de Conches, alliés pour la circonstance. Avec l’appui de ses barons et du roi Henri Ier Beauclerc, dont il épouse la fille Juliana, Eustache réussit à récupérer l’honneur de Breteuil.
En 1118-1119, à l’issue de sa révolte contre Henri Ier, Eustache abandonne l’honneur de Breteuil à son cousin Raoul II de Gael, conservant seulement Pacy-sur-Eure. Le nouveau seigneur de Breteuil dut céder Pont-Saint-Pierre et le Val de Pîtres à Raoul III de Tosny puis, en butte à l’hostilité de ses barons normands, il préféra abandonner la partie donna sa fille en mariage au fils illégitime d’Henri, Richard, avec comme dot toutes ses possessions normandes. La disparition prématurée du jeune prince dans le naufrage de la Blanche-Nef (1120) fit échouer le projet et, peu après, le roi maria Amicie de Gael, héritière de Breteuil, à Robert II de Leicester.
Entre 1136 et 1152, la période de troubles qui suit la mort d’Henri Ier touche particulièrement la Normandie moyenne et rallume l’ancienne rivalité entre les seigneurs de Breteuil et les Tosny. En 1136, Robert de Leicester, recouvre momentanément Pont-Saint-Pierre, enlevé à Roger III de Tosny, avant de conclure une trêve avec celui-ci à la fin de l’année 1138. Avec la conquête de la Normandie par Geoffroy Plantagenêt, Robert de Leicester perd ses possessions normandes (1141). Breteuil, confisqué par Geoffroy Plantagenêt, est alors restitué au fils d’Eustache de Breteuil, Guillaume de Pacy, à l’exception de Pont-Saint-Pierre redonné aux Tosny. Robert de Leicester se rallie à Henri Plantagenêt en 1153 et conclut avec lui un traité au terme duquel il recouvre Breteuil ainsi que Pacy, dont le détenteur, Guillaume de Pacy, vient de mourir. Par la même occasion, ou peu après, Robert récupère également l’honneur de Pont-Saint-Pierre. Ses successeurs Robert III et Robert IV conservent Pont-Saint-Pierre, à l’exception de biens ou revenus dont on ne saisit pas la nature mais qui sont connus pour avoir été en possession de Marguerite, fille de Robert II de Leicester et épouse de Raoul IV de Tosny.
En effet une alliance matrimoniale était intervenue, renouvelant en quelque sorte l’union autrefois conclue entre la maison de Breteuil et les Tosny. À une date inconnue, peut-être dès la fin de l’année 1138 à la faveur du rapprochement momentané entre Robert II de Leicester et Roger III de Tosny, la fille de Robert, Marguerite, épousa le futur Raoul IV de Tosny. Marguerite devint veuve dès 1162 et ne paraît pas avoir été remariée. Elle était encore vivante en 1185, date à laquelle elle apparaît, alors âgée de 60 ans, dans les Rotuli de dominabus et pueris… et la terre qu’elle avait reçue en douaire à Walthamstow (Essex) est estimée à 24 livres de revenus annuels. Marguerite détenait également des biens en Normandie, qui furent donnés en fief par Philippe Auguste à Raoul de Boulogne Le seul acte qui nous les fait connaître, daté de 1206, n’en donne ni la nature ni l’origine mais précise qu’ils étaient situés à Pont-Saint-Pierre, à Romilly, à Pîtres et dans la forêt de Longboël. Le texte n’indique pas à quel titre Marguerite les tenait, mais si l’on retient la date de 1138 pour son mariage – la plus plausible – il peut s’agir d’une dot prélevée sur l’honneur de PontSaint-Pierre peu après que Robert de Leicester ait recouvré celui-ci. Dans cette hypothèse, le mariage, destiné à apaiser l’ancienne rivalité entre les Tosny et les seigneurs de Breteuil, se serait accompagné d’un transfert de biens et/ou de revenus portant précisément sur un secteur autour duquel s’était cristallisé l’antagonisme entre les deux maisons.
Ces vicissitudes ont sans doute peur part d’explication dans les incohérences relevées dans le dossier documentaire. Au-delà, si l’on admet l’hypothèse d’une réécriture à la faveur des rivalités entre les Tosny et les seigneurs de Breteuil, il convient aussi de se demander dans quelle mesure les biens concernés sont porteurs d’une valeur spécifique, notamment en terme de pouvoir. 
DE TOSNY, Adelize (I104816)
 
406 #Générale#ADN 1G682 1ère partie: Briefs de Pietre 1597-1598.
LXXI v Guillaume Le Gillon demt à Noeuf Capelle, pour deux
cens de terre pris en 6 cens, lesquels pris en xviii cens.
----> A Michel Le Gillon filz de ce Guillaume par relief du
21 de may 1603.
LXXII R Guillaume Delebecque tient ung fief à cause d'Anthoinette Charles sa femme fille et héritière de Michel
Charles et de Marie Le Gillon soeur du susdict Guillaume.
pour aussi 2c pris en 6c et les 6 en 18c.
LXXII RJehenne Hadevier fille de Mahieu et de Jehenne Fruleux
laquelle estoit fille de Ysabeau Le Gillon soeur dudict
Guillaume.

ADN 1G681 1ère partie: Briefs de Piètre 1478.
LII R Jehan Le Gillon bonnetier à Lille filz de feu
Guillaume Le Gillon, pour 6c pris en 18c.
----> Ces 6c ont esté relevés par Phles Le Gillon
filz dudict Jehan qui depuis les a vendu à Pierre Le Gillon
qui en a fait hériter ung sien filz appellé Guillaume.
LXVIII V Phles Le Gillon au lieu de son feu père Jehan Le Gillon en son vivant bonnetier à Lille et filz de Guillaume de Noefe chapellepour 6c pris en 18c.
----> Le dict Phles aprés en a relevé son fief et a vendu à son oncle Pierre Le Gillon demt à Noeuf chapelle qui en avoit
adhérité Guillaume son filz.

Voir aussi:1G682 1ère partie LXIII R,1G681 Pietre 1543 CCXXVII V, 1G683Pommereau 1601 XBII V, LIII R,1G684 Pommereau 1607
LXI V

d'où:
- Jehan, bonnetier à Lille
- Pierre n34062

ADN E2335 f54r Terrier de Pietre 1464 "Willeme Le Gillon pour 3 mencaudéestenans à la rue Toriel". 
LE GILLON, Guillaume (I40614)
 
407 #Générale#ADN TAB 7503/77
Contrat de mariage.
Charles Dassonville fils de Jean et de Marie Daucy, demeurant à Fromelles,assisté de ses parents, Mathias et Pierre Dassonville ses frères, Antoine Lézierson oncle, Monsieur le pasteur de Fromelles, son ami et Augustin Daucy son onclematernel.
et Anne Le Rouge fille de feu Eymond et de Françoise Le long, assistée de samère, présentement alliée de Pierre Flameng, de Rambault Togean son oncle paralliance, Jean Couvreur et Hugues Lemesre, ses oncles par alliance et Vaas Carréson frère utérin.
voir aussi 19/8/166 ADN TAB7444/53 Lefrancq au Mesnil.

Voir CM de Jean Charles, leur fils le 15/5/1717 avec Marie Marguerite Sohier(Leplat au Maisnil) Tab 7494/28 
DASSONVILLE, Charles (I21486)
 
408 #Générale#ADN TAB7790/33 Leroy Herlies

André Lefebvre, laboureur à Lorgies, veuf de Marie Therese Duflot, avec enfants,assisté de,
Claudine Boullen, sa mère, Charles Padieu et Louis Burette, ses beaux frères,Pierre Nicolas Pottier son cousin germain ;

et Marie Catherine De Le Mesre, fille à marier de feu Michel et de CatherinePadieu, demeurant à Illies, assistée de,
Charles Padieu, son oncle, Pierre Liennart, son cousin et Jean Baptiste DeWailly son maître. 
LEFEBVRE, Andre (I53952)
 
409 #Générale#ADON fut seigneur de Malines après son père: il laissa ung fils unicque, lequel
estant mort fut résucité par Saint Rumbau. 
DE MALINES, Adon (I103791)
 
410 #Générale#Afstammeling van Daneel of Jan de Niedervielle, leenmannen van Robrecht van Bethune 4 december 1297
De familie van Nedervelde mag beschouwd worden als ÔeÔen van de oergesclachten van Opwijk. Zij dankt haar naam aan het Hof te Neervelde, waarvan enkele gebouwen nog bestaan in de buurt van de Neerveldestraat tussen het station van Opwijk en het Ee ksken. De familie blijkt te Opwijk zelf uitgestorven te zijn sinds het begin van de 17e eeuw, maar heel wat takken zijn nog terug te vinden in de omgevende dorpen en zelfs te Zegelsem. Zij voerde in haar wapenschild: van keel met 5 besanten van zilver
Descendants de Daniel ou Jean de Niedervielle, rentier de Robrecht van Bethune 4 décembre 1297.
La famille van Nedervelde peut être considérées comme l'une des plus anciennes familles de Opwijk. Elle tient son nom de la ferme de Neervelde, dont quelques batiments existent toujours dans le quartier de la rue de Neervelde, entre la gare d'Opwijk et « het Eeksken ». Cette famille semble avoir disparu à Opwijk depuis le début du 17ème siècle, mais plusieurs branches sont encore présentes dans les villages avoisinnants et même à Zegelsem. Elle porte comme blason : de gueule besanté d'argent. 
VAN NEDERVELDE, Ghiselbrecht (I68189)
 
411 #Générale#AFT
Répudiation vers 1163. 
Famille (F326)
 
412 #Générale#AFT
Source : Damien Rauline 
Famille (F5548)
 
413 #Générale#Agilofingienne BLOOD, Agilofinginne (I7692)
 
414 #Générale#Agnès BELLAY, dame de Monstreuil-Bellay en Anjou. Elle se remaria à Waleran baron d'Ivry, & prit une troisième alliance avec Estienne de Sancerre, seigneur de Chastillon sur Loing, Bouteiller de France, troisième fils d'Estienne de Champagne comte de Sancerre & de Mathilde de Donzy BELLAY, Agnès (I65708)
 
415 #Générale#Agnès de Beaumont ° ~1075
+ avant 1105 dame de Conflans
ép. ~1096 Bouchard IV de Montmorency
° ~1077 + 02/01/1130/32 seigneur
de Montmorency, Marly, Ecouen, Verneuil,
Saint-Brice, Epinay et Hérouville,
prisonnier à Brémule (1119) (fils d’Hervé
de Montmorency, grand bouteiller
de France et d’Agnès d’Eu-Soissons)
postérité Montmorency, Guise,
Avesnes, Roye, Montfort, Garlande,
etc. 
DE BEAUMONT, Agnès (I4604)
 
416 #Générale#Agnès de SULLY, dame de Sully, seconde fille & héritière de Gilon I. du nom, sire de Sully, & d'Eldeburge sa femme. DE SULLY, Agnes (I94140)
 
417 #Générale#Aîné du second lit.
Titres : Seigneur de Joinville & Sénéchal de Champagne,Chroniqueur de Saint-Louis.
Blason: d'azur à trois broyes d'or liées d'argent l'une sur l'autre au chef d'argent au lion naissant de gueules 
DE JOINVILLE, Jean (I48162)
 
418 #Générale#Aîné.
Le mardi de Pâques 1356, 5 avril,l e Roi Jean réunit pourune fête au château de Rouen, le Roi de Navarre, le sire deGraville, Jean comte d'Harcourt et plusieurs autresgentilshommes. Jean le Bon fit cerner le château puisentrant dans la salle des festins il dit : "Par l'âme demon
père que je ne pense jamais à boire et à manger tant que tuvives" au Roi de Navarre, et aux autres seigneurs lesoussant : Avant ! Traitres, orgueilleux passez en prison".Charles le Mauvais fut envoyé à Château Gaillard, le sirede Graville, le comte d'Harcourt et deux autres
seigneurs furent conduits sur un chariot dans un champvoisin et immédiatement décapités. L'année suivante unjugement réhabilita leur mémoire et on enterra leurs restesdans la chapelle des Innocents de la Cathédrale de Rouen. 
MALET DE GRAVILLE, Jean III (I61081)
 
419 #Générale#Aîné.
Profession : Comte de Brienne, et Prince de Tarente etComte de Lecce du chef de sa femme.
Décès : 1205 devant Saint-Jean d'Acre PALESTINE
(mort en prison ou de blessure ?) 
DE BRIENNE, Gauthier III (I11145)
 
420 #Générale#Aîné.
Profession : Seigneur de Coucy (02), Montmirail, LaFerté-Gaucher (77), Oisy & Marle. 
DE COUCY, Guillaume (I19201)
 
421 #Générale#Aîné.
Profession : Seigneur de Sombernon & Malain (21). 
DE MONTAGU, Etienne II (I9954)
 
422 #Générale#Aîné.
Sénéchal de Flandres de 1231 à 1273,Conseiller du Roi. 
DE WAVRIN, Robert II (I92021)
 
423 #Générale#Aînée des 3 filles. DE WAVRIN, Jeanne (I92023)
 
424 #Générale#Alard 1er ou Hugues 1er qui épouse Cécile de Namur ou, pour certains auteurs, Flandrinne de Namur, fille de Godfroid, comte de Namur, et Sibille de Porceau . Ils eurent comme enfants :
- Gérard, abbé de Clair-Marais
- Watier, écolâtre de Cambrai
- Elisabeth épouse de Thierry II de Ligne vers 1150
- Nicolas encore en vie en 1155
- Alix épouse de Gilles de Saint-Gossuin d’Avesnes (sans descendance)
- Clémence dont l’époux est Matthieu de Walincourt
- Gossuin ou Gosselin II qui vivait en 1160, décédé avant 1193
- Hugues II dit le Pauvre Chevalier 
D'ANTOING, Alard Ier ou Hugues Ier (I94104)
 
425 #Générale#Alard II d’Antoing.
Il épouse, vers 1203, Ida de Douai , dame d’Escarpel et de Guichi-le-Prévost , fille du prévôt de Douai et de Ida de Saint-Omer . Allard II est cité dans des chartes de 1199 et 1219. Il décède avant 1222.

Son frère cadet, Goscelin ou Hugues est nommé chevalier en 1214, capitaine du château d’Antoing en 1233. Il devient le maître des lieux à la mort de ses frères, ce qui le fait basculer dans le camp du comté de Hainaut . Avoué du chapitre d’Antoing et des biens de l’abbaye de Saint-Amand , spoliateur des biens de l’abbaye de Liessies (dans les environs de Frasnes), avoué des biens de Saint-Martin à Tournai , maître du péage sur l’Escaut , bailli d’Antoing en 1235, bourgmestre en 1241 : il devient un personnage considérable et s’intitule seigneur d’Antoing. Le chapitre est obligé, en 1225, de reconnaître ce titre et le seigneur tente d’expulser les chanoines en les confinant dans l’enceinte castrale. En 1230, Hues ou Hugues, chevalier, seigneur d’Epinois et d’Antoing, vend son alleu de Hirchonwez à l’abbaye de Marquette , près de Lille .
Remarque : Il existe une certaine confusion entre les auteurs en ce qui concerne Alard II et son frère cadet Goscelin alias Hugues. Il est probable que ce dernier ait profité de la mort de ses frères pour accaparer la seigneurie d’Antoing au détriment des enfants d’Alard mais, par après, tout semble s’être normalisé. Les enfants d’Alard II et Ida de Douai sont cités dans cet ordre :
- Hugues III

- Marie qui est l’épouse de Philippe de Prouvy
- Marguerite ou Agnès épouse de Guillaume de Gramines, Grandmès ou Grandmetz. Celui-ci épouse en secondes noces Marie de Cisoing dont il eut cinq fils et deux filles.

Un auteur écrit que Marie et Agnès sont les héritières de Hugues III et non seulement ses sœurs. 
D'ANTOING, Alard II (I94100)
 
426 #Générale#Albert Ier de Namur

Albert Ier de Namur, mort peu avant 1011, fut comte de Namur à partir de 981 jusqu'à sa mort. Il était fils de Robert Ier, comte de Namur.

Alors que son père disparait des actes dès 974, il n'apparaît qu'en 981 comme comte de Namur. Dès 973, il s'était joint aux fils de Régnier III de Hainaut, Régnier et Lambert qui cherchaient à reconquérir leur héritage sur Renaud et Garnier, les comtes nommés en Hainaut par l'empereur Otton Ier.

Réconcilié par la suite avec l'empereur, il se voit confié par ce dernier la défense de l'abbaye de Brogne en 998.

Mariage et enfants :
Il avait épousé Ermengarde, fille d'Otton, duc de Basse-Lotharingie, et avait eu :

Robert II, comte de Namur. Il est cependant possible que Robert soit né d'un premier mariage d'Albert et non d'Ermengarde
Albert II († 1063), comte de Namur
Luitgarde
Oda ou Goda
Ermengarde, que des auteurs ont voulu identifier, à tort, à l'épouse d'Otton Ier de Chiny. 
DE NAMUR, Albert Ier (I68014)
 
427 #Générale#Albert II (né vers 835 et mort vers 894), était le comte de Thurgovie (ou encore appelé Adalbert II comte de Thurgau). Fils de Adalbert Ier de Thurgovie (815 - ? ). Il épouse de Réthie en 855 puis Judith de Frioul, fille de Évrard de Frioul et Gisèle (fille de Louis le Pieux) avant 867.
Il est l'ascendant direct d'Élisabeth II du Royaume-Uni et du Roi Albert II de Belgique.
Il a eu trois enfants connus :
Burchard Ier de Souabe (855 - 911) (de de Réthie)
Graf Eberhard Unruochinger im Zürichgau (867 - 899) 1 (de Judith de Frioul)
Dietbirg de Thurgovie (880 - 924) de Gisèle de France 
DE THURGAU, Adalbert II (I85012)
 
428 #Générale#Albert II de Namur

Albert II de Namur, mort vers 1063, fut comte de Namur de la mort de son frère, entre 1018 et 1031, jusqu'à sa mort. Il était fils d'Albert Ier, comte de Namur, et d'Ermengarde de Basse-Lotharingie.

Son frère n'est plus cité après 1018, mais il n'apparaît dans un diplôme qu'en 1031. En 1037, il participe à la lutte contre Eudes II de Blois, comte de Meaux et de Troyes, qui cherchait à se créer un royaume entre France et Germanie. En 1046, il prit le parti de l'empereur Henri II en lutte contre Godefroy II, duc de Basse-Lotharingie, et Baudouin V, comte de Flandre. Il fit reconstruire en 1047 l'église Saint-Aubin de Namur et l'érigea en collégiale.

Les circonstances de sa mort ne sont pas connues. C'est par un diplôme de 1070, daté de la septième année du règne de son fils Albert III, que l'on connait la date de son décès.

Mariage et enfants :
Il avait épousé Régelinde (1037 † ap.1067), fille de Gothelon Ier de Verdun, duc de Basse-Lotharingie et Haute-Lotharingie, et avait eu :

Albert III (1027 † 1102), comte de Namur
Henri, comte de Durbuy, mort en Palestine en 1097
Hedwige († 1080), mariée à Gérard d'Alsace († 1070), duc de Lorraine 
DE NAMUR, Albert II (I68015)
 
429 #Générale#Albert III de Namur
Albert III de Namur, (né v. 1027 - mort le 29 juin 1102), fut comte de Namur de 1063 à sa mort. Il était fils d'Albert II, comte de Namur, et de Regelinde de Verdun.

De 1071 à 1072, il aida Richilde de Hainaut, comtesse de Flandre et de Hainaut à lutter contre Robert le Frison, mais la comtesse fut battue et dut renoncer à la Flandre. En 1076, soutenu par Mathilde de Toscane, il revendiqua le duché de Bouillon, estimant avoir des droits par sa mère, et combatit contre Godefroy de Bouillon pour faire valoir ses prétentions. Pendant une bataille près de Dalhem, il tue le comte palatin Herman II de Lotharingie (20 septembre 1085), ce qui lui fait tomber en disgrâce chez l'empereur allemand. Finalement, avec la Trève de Dieu de 1086, l'évêque de Liège réussit à faire conclure la paix entre les belligérants, au profit de Godefroy.

En 1099, l'évêque Otbert de Liège lui donne la comté de Brugeron. Il apparaît encore dans un diplôme de 1101 associé à son fils Godefroy, tandis que ce dernier apparaît seul en 1105.

Mariage et enfants :
Il avait épousé vers 1065 Ida († 1102), veuve de Frédéric de Luxembourg, duc de Basse-Lotharingie et qui semble être fille de Bernard II, duc de Saxe. Ils avaient eu :

Godefroi Ier (1068 † 1139), comte de Namur
Henri (1070 † 1138), comte de Laroche
Frédéric († 1121), évêque de Liège de 1119 à 1121
Albert († 1122), comte de Jaffa
Alix (1068 † ap.1124), mariée en 1083 à Otton II (1065 † av.1131), comte de Chiny


Source:
Académie royale de Belgique, Biographie Nationale, vol 1, Bruxelles, 1866 
DE NAMUR, Albert III (I68013)
 
430 #Générale#Albrade (ou Alberede ou Alberade), citée dans une charte en faveur de Saint-Rémy de Reims, datée du 10 février 967
certains auteurs l'appellent Hersent de FRANCEou Albérade de MONS 
DE LORRAINE, Albérade ou Albérande ou Hersent (I38346)
 
431 #Générale#Albrade de LORRAINE, fille de Gislebert, duc & administrateur de la Lorraine après son père, & de Gerberge de Saxe fille de Henry I. du nom empereur d'Allemagne & duc de Saxe, surnommé l'Oiseleur, & de Gerberge de Saxe, est enterrée dans le choeur de S. Rémy de Reims. DE LORRAINE, Albérande ou Albérade (I59492)
 
432 #Générale#Alexis Ier Comnène,
né en 1048, mort le 15 août 1118, empereur byzantin de 1081 à 1118, troisième fils du curopalate Jean Comnène et d'Anne Dalassène, neveu de l'empereur Isaac Ier Comnène.

Une carrière militaire :
Il est élevé, ainsi que ses frères, par sa mère en vue du trône; ainsi de sa position de courtisan, il prend connaissance des principaux clans aristocratiques et de l'estimation de leur importance. Au cours de la décennie de chaos, qui suit la défaite de Romain IV Diogène à la bataille de Manzikert, Alexis se montre un général capable. Il dirige une petite armée, avec son frère Isaac, qui avec le mercenaire normand Roussel de Bailleul combat contre les Turcs, mais la trahison du normand entraîne la défaite dIsaac lequel est fait prisonnier[1]. Roussel de Bailleul devient une menace telle pour lempire que Michel VII sentend avec les Turcs seldjoukides pour sen débarrasser. Battu en Cappadoce, Roussel se réfugie en Arménie à Amasya. Alexis est alors envoyé afin de semparer du Normand ce quil fait non sans mal[2]. Sous Nicéphore III Botaneiatès, il écrase linsurrection de Nicéphore Bryenne, gouverneur de Dyrrachium grâce à lutilisation de mercenaires turcs. Mais alors que la situation devient extrêmement critique pour lempire avec linstallation du sultan seldjoukide Soleïman à Nicée Nicéphore III commet la maladresse dentrer en conflit avec Isaac et Alexis Comnène[3]. En 1081, Alexis et Isaac obligent Nicéphore à abdiquer. Alexis considéré comme le plus capable des deux monte sur le trône sous le nom dAlexis Ier Comnène, après avoir été acclamé et couronné le 1er avril 1081.


Un homme dÉtat :
Son règne de 37 ans est lun des plus longs de lempire byzantin et aussi lun des plus agités. Il va révéler les qualités dhomme dÉtat dAlexis dans des circonstances dramatiques ou les menaces sur lEmpire samoncellent de toutes parts. Cest un homme dune trentaine dannée mais qui a déjà derrière lui une longue expérience militaire dont les succès ont dépendu pour lessentiel de son habileté diplomatique que de ses qualités militaires. De petite taille, il dégage de lui un charisme certain (que noterons plus tard les chroniqueurs de la Première croisade) et un parfait contrôle de soi. Peu cruel de nature, ses deux prédécesseurs terminent leur vie lun sur un trône épiscopal (Michel VII), lautre dans un monastère (Nicéphore III)[4], il est capable dutiliser la ruse et même la terreur quand la situation lexige. En épousant Irène Doukas il sallie à lune des plus grandes familles de lempire ce qui conforte son trône mais toute sa vie, et jusque sur son lit de mort, il se voit contraint de déjouer les intrigues et complots de laristocratie byzantine et de son entourage familial. Ainsi sa mère, une femme décrite comme dominatrice et possessive, éprouve une haine féroce envers la nouvelle impératrice et son clan, haine partagée par Marie d'Alanie, femme de Michel VII, de Nicéphore III Botaneiatès et probable maîtresse dAlexis avant son accession au trône[5]. Pour limiter les risques dusurpations, Alexis pratique une habile politique dalliances matrimoniales. Sa fille aînée, Anne, épouse ainsi Constantin Doukas (le fils de Michel VII et de Maria dAlanya), puis, après le décès de celui-ci, Nicéphore Bryenne, le fils du révolté de Dyrrachium, ce qui lui laisse longtemps imaginer que ce dernier succédera à son père. 
COMNÈNE, Alexis Ier (I97910)
 
433 #Générale#Alfred (849? 26 octobre, 899)
(parfois écrit Ælfred) est roi d'Angleterre de 871 à 899, sans jamais en contrôler l'ensemble du territoire. Quatrième fils du roi Ethelwulf de Wessex (ou Aethelwulf) et très probablement de la première femme de ce dernier, Osburga, il succède à son frère Ethelred de Wessex en tant que roi du Wessex et de Mercie en 871.

Alfred est célèbre pour avoir organisé la défense du royaume contre les Danois (les Vikings), et obtenu en conséquence l'épithète le Grand : il est le seul monarque anglais à être connu comme tel. Des détails de sa vie nous sont connus grâce aux travaux dun écclesiastique gallois de lépoque, Asser, évêque de Sherborne. En homme instruit, Alfred soutient l'éducation et améliore le système judiciaire du royaume .
Enfance
Alfred naît en 849 à Wantage dans le Berkshire (des modifications apportées aux frontières du comté en 1974 font que Wantage fait désormais partie de l'Oxfordshire).

Il se serait montré un enfant particulièrement beau et prometteur, et des anecdotes de son enfance sont restées dans les annales. À cinq ans, en 853, il aurait été envoyé à Rome pour y être confirmé par le pape Léon IV, qui l'aurait également « oint en tant que roi ». Des ouvrages postérieurs décrivent cet évènement comme un couronnement anticipé, en préparation de sa succession au trône du Wessex. Cependant, cela ne pouvait être prédit en 853, car Alfred avait alors trois frères aînés. Il est plus raisonnable de considérer cet évènement comme une investiture dans les insignes consulaires ou dans certains titres royaux, comme celui du sous-royaume du Kent.

Cette histoire est probablement apocryphe, bien qu'Alfred ait effectivement pris part en 854-855 avec son père à un pèlerinage à Rome, séjournant quelque temps à la cour de Charles le Chauve, roi des Francs. En 858, Ethelwulf meurt.

Une improbable accession au trône à la suite de ses trois frères
Pendant les courts règnes de ses deux frères les plus âgés, Ethelbald et Ethelbert, on ignore tout de la vie d'Alfred. Mais avec l'accession au trône de son troisième frère, Ethelred, en 866, commence la vie publique d'Alfred : il travaille à délivrer l'Angleterre des Danois. Lors de ce règne, Asser donne à Alfred son titre unique de secundarius, qui semble indiquer une position proche de celle exprimée par le terme celte tanist, successeur officiel et reconnu, en étroite liaison avec le prince régnant. Cet arrangement est probablement pris par le Witenagemot, pour prévenir le danger d'une succession houleuse en cas de mort d'Ethelred au combat. Cependant, l'arrangement consistant à couronner un successeur en tant que second roi est répandu chez les peuples germaniques, comme les Scandinaves ou les Francs, avec qui les Anglo-Saxons ont de fréquentes relations.

En 868 Alfred épouse Ealhswith, fille d'Aethelred Mucill, lealdorman des Gaini, un peuple vivant dans le Lincolnshire près de Gainsborough. Cette petite-fille d'un ancien roi de Mercie lui donne cinq ou six enfants, dont une fille, Ethelfleda, qui devient reine de Mercie.

La même année, Alfred, combattant aux côtés de son frère Ethelred, tente sans succès de libérer la Mercie de la pression des Danois. Pendant presque deux ans, le Wessex connaît un répit. Mais à la fin de lan 870 un conflit éclate, et l'année suivante est à juste titre appelée "l'année des batailles d'Alfred".

Neuf batailles sont menées avec divers résultats. Le lieu et la date de deux d'entre elles sont perdues. Une embuscade couronnée de succès, à la bataille d'Englesfield dans le Berkshire (31 décembre 870), est suivie dune défaite cuisante à la bataille de Reading (4 janvier 871), puis, quatre jours après, par la brillante victoire dAshdown, près de Compton Beauchamp, dans la région de Shrivenham.

Le 22 janvier 871, les Anglais sont à nouveau vaincus à Basing, et le 22 mars 871 à Marton, dans le Wiltshire. Les deux batailles non identifiées ont pu se produire dans l'intervalle.

En avril de la même année Ethelred trouve la mort, et la charge de poursuivre les combats revient alors entièrement à Alfred. Pendant que ce dernier assiste à lenterrement et aux autres cérémonies officielles entourant la mort de son frère, les Danois remportent en son absence une victoire contre les Anglais, en un lieu non précisé. Sa présence, néanmoins, ne suffit pas à empêcher une nouvelle défaite en mai, à Wilton.

Une trêve est convenue entre les deux camps : pendant les cinq années suivantes les Danois partent guerroyer dans dautres parties de lAngleterre, et Alfred se contente de poster plusieurs garnisons aux frontières du royaume.

La longue guerre dusure contre loccupant danois :

Le premier conflit (876-878) et la Paix de Wedmore
En 876, le nouveau chef des Danois, Guthrum l'Ancien, rompit finalement la trêve en lançant une attaque contre Wareham, dont il sassure le contrôle. Depuis cette ville, et sous prétexte de venir parlementer, les Danois entament au début de 877 une forte poussée vers louest qui se solde par la prise dExeter. Alfred les assiège dans cette ville et, une flotte de renfort danoise ayant été dispersée par une tempête, les Danois doivent se soumettre et se replier en Mercie.

Dès le mois de janvier 878, les guerriers danois organisent une contre-attaque contre le bourg fortifié de Chippenham, où Alfred passe justement lhiver, « et la plupart des gens furent réduits, à lexception du Roi Alfred, qui put séchapper avec quelques autres par les bois et les marécages, et après Pâques il édifia un fort à Athelney, et depuis ce fort il continua à combattre lennemi (Chronique). Depuis le concile de Tours en 567, la période de 12 jours entre Noël et l'Epiphanie est sacrée. C'est probablement l'origine de la trève de Noël. Alfred, très attaché aux nouvelles Valeurs chrétiennes, refusa, dit-on de livrer bataille pendant les "douze". Il du^t ainsi abandonner la place forte de Chippenham (ou Chippendale) Une légende raconte comment, alors quil senfuit à travers les marécages dAthelney près de North Petherton dans le Somerset, une paysanne ignorant son identité lui confie la surveillance de quelques gâteaux quelle a mis sur le feu. Préoccupé par le sort de son royaume, Alfred laisse les gâteaux brûler et se fait réprimander au retour de la femme. Lorsquelle réalise à qui elle sadresse, la paysanne se confond en excuses, mais Alfred persiste à se déclarer fautif. La représentation dAlfred, lors de sa retraite à Athelney, en fugitif abandonné de tous, provient de cette légende des gâteaux. En réalité, il organise déjà sa future victoire. Une autre légende le dépeint dailleurs sous le déguisement dun harpiste, sintroduisant dans le camp de Guthrum pour dérober ses plans de bataille.

Dès le mois de mai, ses préparatifs achevés, il effectue sa sortie du fort dAthelney, rejoint sur la route par dautres troupes levées dans le Somerset, le Wiltshire et le Hampshire. Les Danois, de leur côté, sortent de Chippenham, et les deux armées se confrontent lors de la bataille d'Edington, dans le Wiltshire. Alfred y remporte une victoire décisive, et obtient la soumission des Danois. Le roi Guthrum et vingt-neuf de ses partisans acceptent même de recevoir le baptême. À lissue dune entrevue entre les deux camps, un compromis durable coupant lAngleterre en deux est trouvé : le sud-ouest pour les Anglo-Saxons et le nord-est, baptisé « Danelaw », sous la domination des Danois. Respectant laccord (dit par les historiens « traité de Wedmore », bien quaucun document écrit nait subsisté), les Danois évacuent dès lannée suivante le Wessex et louest de la Mercie.


Le deuxième conflit (884-886) et la Paix dAlfred et de Guthrum :
Bien que le nord-est de lAngleterre, y compris Londres, reste encore sous le contrôle des Danois, lévénement marque un retournement des rapports de force. Les quelques années suivantes sont pacifiques, les Danois étant tenus occupés sur le continent européen. Un débarquement des Anglais dans le Kent, en 884 ou 885, bien quinfructueux, pousse les Danois à la révolte. Alfred parvient à réprimer linsurrection et sempare de Londres en 885 ou 886. Le traité dénommé « Paix dAlfred et de Guthrum » (souvent confondu avec le traité de Wedmore) est alors signé, consacrant lexpansion territoriale des Anglais et la prise de Londres.


Le dernier conflit (892-897) et la déroute finale des Danois :
Une fois de plus suivent quelques années de trêve. Mais à lautomne 892 et 893, un dernier conflit survient. Les Danois, dont les implantations en Europe deviennent de plus en plus précaires, se replient en deux grandes vagues sur lAngleterre : les réfugiés de la première vague, plus nombreux, sinstallent à Appledore, et ceux de la deuxième vague, menés par Haesten, à Milton dans le Kent. Le fait que les nouveaux envahisseurs amènent femmes et enfants montre quil ne sagit pas dun simple raid de pillage, mais dune tentative concertée, avec les Danois déjà sur place, de conquérir lensemble de lAngleterre. Alfred, en 893 ou 894, positionne ses troupes de façon à pouvoir observer les deux populations. Tandis quil entame des négociations avec Haesten, les Danois dAppledore entrent en guerre et poussent leurs forces vers le nord-ouest. Mais le fils aîné dAlfred, Édouard (futur Édouard l'Ancien), les bat lors dune bataille à Farnham. Subissant défaites après défaites, ils vont trouver refuge sur lîle de Thorney dans lHertfordshire, puis dans lEssex, puis rejoignent les forces menées par Haesten, à Shoebury.

Alfred, en route vers Thorney pour apporter des renforts à son fils, apprend que dautres Danois mettent le siège à Exeter : à lissue dune marche forcée vers louest, il y met fin à temps. Au même moment, les troupes menées par Haesten remontent la vallée de la Tamise, peut-être avec lidée de porter secours à leurs compatriotes. Mais ils sont interceptés par une grande armée sous commandement des ealdormen de Mercie, Wiltshire et Somerset, qui les repousse vers le nord-ouest, avant finalement de les cerner à Buttington, non loin de lembouchure de la Wye. Les Danois tentent denfoncer les lignes anglaises, au prix de lourdes pertes : les rares qui parviennent à passer retournent se barricader à Shoebury. Après avoir rassemblé des renforts, ils entament une rapide traversée de lAngleterre pour aller occuper les ruines romaines de Chester. En plein hiver, les Anglais renoncent à un siège, et se contentent de détruire tous les moyens de subsistance dans les environs. Au début de 894, la faim pousse les Danois à se retirer une fois de plus en Essex. Dès la fin de lannée, néanmoins, ils remontent la Tamise en bateau et établissent un camp fortifié à environ trente kilomètres en amont de Londres. Une attaque frontale de la part des Anglais échoue, mais plus tard dans lannée Alfred découvre un moyen dobstruer le fleuve afin de bloquer toute sortie aux embarcations ennemies. Réalisant quils sont cernés, les Danois fuient vers le nord-ouest et passent lhiver à Bridgenorth. Lannée suivante (896 ou 897), ils renoncent à lutter. Quelques-uns se retirent en Northumbrie, dautres dans lest de lAngleterre. Ceux qui nont aucun lien antérieur avec lîle retournent sur le continent. La longue campagne est terminée.

Lissue du conflit témoigne de la confiance quinspirait la personnalité dAlfred, son talent à commander les hommes, et prouve également lefficacité de ses réformes militaires. Ces dernières ont consisté :

à diviser en deux la milice nationale (le fyrd), afin que lune puisse remplacer lautre à intervalles fixes et que la continuité des opérations militaires soit garantie.
à édifier des bourgs fortifiés et établir des garnisons en plusieurs points stratégiques.
à imposer à tout propriétaire de cinq arpents de terres les obligations militaires dun vassal envers son suzerain, sassurant ainsi le soutien de combattants nombreux et bien équipés.

La réorganisation :
Après sa victoire sur l'envahisseur danois, Alfred tourne son attention vers le renforcement de la marine royale, et des navires sont construits selon les plans du roi lui-même, d'un côté pour réprimer les assauts des Danois de l'Est-Anglie et de Northumbrie sur les côtes du Wessex, de l'autre pour empêcher le débarquement de nouvelles hordes. Cela ne constitue pas, comme on le prétend souvent, le début de la marine royale anglaise, puisqu'il y des opérations navales antérieures sous le règne d'Alfred. Un combat naval est certainement mené sous Aethelwulf (en 851), et d'autres encore avant, probablement en 833 et en 840.


La partisane Chronique anglo-saxonne attribue à Alfred la construction d'un nouveau type de vaisseau, plus rapide, plus durable, et aussi plus réactif que les autres ; mais ces nouveaux vaisseaux ne sont pas un grand succès, d'après les rumeurs selon lesquelles ils s'échouent pendant les combats et coulent durant les tempêtes. Mais la Royal Navy et l'United States Navy proclament Alfred comme fondateur de leurs traditions.

La force principale de combat d'Alfred est séparée en deux, « afin qu'il y eut toujours la moitié à la maison et l'autre moitié en campagne » (Chronique anglo-saxonne). Le niveau d'organisation requis pour mobiliser son importante armée en deux relais, dans lequel l'un nourrit l'autre doit avoir été considérable. La complexitée atteinte par l'administration d'Alfred en 892 est démontrée par une charte raisonnablement fiable dont la liste de témoins inclut un thesaurius, cellararius et pincerna, respectivement trésorier, gardien de nourriture et boucher. Malgré l'irritation qu'Alfred doit subir en 893 quand une division, qui avait « terminé son relais », abandonne le siège d'une armée danoise alors qu'Alfred arrive pour les relever, ce système paraît avoir fonctionné relativement bien dans l'ensemble.

Une des faiblesses des défenses pré-Alfrediennes reste que, en l'absence d'une armée régulières, les forteresses sont largement laissées innocupées, créant la possibilité pour une force Viking de sécuriser rapidement une position stratégique forte. Alfred améliore significativement l'état de plusieurs forteresses du Wessex, ainsi que le démontrent des fouilles systématiques de quatre bourgs west-saxons (Wareham, Cricklade, Lydford et Wallingford) : « à chaque fois, les remparts que les archéologues ont daté de l'ère alfrédienne constituaient la première défense de l'endroit. » (N.P. Brooks, The Development of Military Obligations in Eighth and Ninth Century England). Les spécialistes estiment donc que de ce genre de défenses n'est pas une construction des Danois, simples occupants occasionnels. Leur démonstration s'appuie sur les copies existantes du formidable manuscrit administratif connu sous le nom de "Burghal Hidage", daté moins de 20 ans après la mort d'Alfred; il pourrait même dater du règne du roi encore vivant, puisqu'il reflète indubitablement de la politique administrative du souverain. Ce témoignage atteste des positions de quatre forteresses, entre autres, qui auraient été surveillées en permanence par une garnison. En comparant les plans de ville de Wallingford et Wareham avec ceux de Winchester, on peut voir « qu'ils sont réalisés d'après un même plan » (P. Wormald dans la collection d'essais éditée par J. Campbell, les Anglo-Saxons; et aussi Jacques Heers La ville au Moyen Âge en Occident). Ces témoignages soutiennent l'idée que ces nouveaux bourgs sont considérés comme des centres d'habitation aussi bien que comme des comptoirs commerciaux et qu'ils peuvent servir de refuge en cas de menace imminente. Le code de taxation 'Burghal Hidage' définit les obligations pour l'entretien et la défense de ces bourgs. Les populations sont ainsi attirées dans ces villes où elles sont à l'abri des Vikings, et où elles peuvent être taxées par le roi.

On attribue ainsi à Alfred une certaine réorganisation de la société, spécialement dans régions dévastées par les raids danois. Même si Alfred n'est pas l'auteur du 'Burghal Hidage', il est indéniable que pour les parties de la Mercie reprises par Alfred aux Vikings, c'est alors que le système des comtés, du centième et de la dîme est introduit. Ceci est peut-être à l'origine de la légende qui veut qu'Alfred ait inventé ce système de division administrative et de taxation. Pour ce qui est des finances, le sujet reste obscur et la description par Asser de la manière dont Alfred tirait ses revenus n'est au mieux qu'un idéal. Cependant, le soin apporté par Alfred à la justice semble conforté autant par la légende que par les historiens et il semble donc bien mériter son surno, de "protecteur des pauvres". De l'action du Witangemot, sorte de cour des pairs, au cours du règne d'Alfred, on ne connaît pas grand chose. Les circonstances ainsi que le caractère du roi pourraient bien avoir donné plus de pouvoir à ce dernier. Les lois promulguées sous Alfred le sont probablement à la fin de son règne, lorsque la pression des Danois s'est relâchée.

Relations internationales :
Asser parle des magnifiques relations qu'Alfred aurait entretenues avec des puissances étrangères, mais peu d'informations sûres nous sont parvenues. Il correspond certainement avec Elias III, le patriarche de Jérusalem et envoie probablement une mission en Inde. L'envoi de donations au pape à Rome est assez fréquent. L'intérêt d'Alfred pour les pays étrangers est également démontré par les ajouts qu'il a faits à sa traduction d'Orose.

Autour de 890, Wulfstan d'Haithabu entreprend un voyage depuis Haithabu dans le Jutland par la Mer Baltique jusque Truso, ville commerçante de Prusse. Wulfstan relate ce voyage à Alfred le Grand.

Ses relations avec les princes celtes de la partie sud de l'île sont mieux connues. Assez tôt au cours de son règne, les princes gallois du sud se soumettent à Alfred, à cause de la pression subie de la part de la Galle du Nord et de la Mercia. Plus tard, la Galle du Nord suit cet exemple, tandis que la Mercia collabore à la campagne de 893 (ou 894). Le fait qu'Alfred envoie des donations en Irlande ou à des monastères du continent, est connu par Asser, et est indiscutable. La visite de trois pèlerins "Scots" (entre autres, irlandais) en 891 est sans conteste authentique. Le voyage qu'Alfred aurait accompli étant enfant en Irlande afin d'être guéri par Sainte Modwenna, bien que mythique, démontre l'intérêt porté à cette île.

Christianisme et littérature :
L'histoire de l'Église au temps d'Alfred est encore plus obscure. Les invasions danoises pèsent lourd sur elle, et les monastères sont des cibles privilégiées des attaques. Bien qu'Alfred ait fondé deux ou trois monastères et fait venir des moines étrangers, il n'y a pas alors de renaissance générale du monachisme.

Alfred lui-même apporte un éloquent témoignage sur la ruine de l'enseignement et de l'éducation apportée par les Danois et de la quasi-extinction de la connaissance du latin, y compris parmi le clergé, dans sa traduction en vieil anglais de la lettre pastorale du pape Grégoire Ier. En remède à ces maux, il établit une école de cour sur le modèle de celle de Charlemagne. Pour cela, il fait venir des savants d'Europe, comme Grimbald et John le Saxon et de Galles du Sud comme Asser. Il reprend lui-même le chemin de l'école, et réalise une série de traductions pour l'instruction du clergé et du peuple, traductions qui nous sont pour la plupart parvenues. Cet effort est mené à la fin de son règne, probablement durant les quatre dernières années sur lesquelles les chroniques sont généralement silencieuses.

Si l'on excepte le Handboc ou Encheiridion qui est perdu et qui semble n'avoir été qu'une compilation de citations, la première œuvre traduite est Dialogues de Grégoire, un livre très populaire au Moyen Âge. Sa traduction est menée par un grand ami d'Alfred, Werferth, évêque de Worcester, le roi ne fournissant qu'une préface. La traduction suivante est celle de la lettre pastorale de Grégoire, spécialement destinée au clergé de paroisse. Alfred y reste très proche de l'original. Il y ajoute toutefois une préface qui est un des documents les plus intéressants de son règne et même de l'histoire d'Angleterre. Les deux œuvres suivantes relèvent du domaine de l'histoire : Histoires d'Orose et l'histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable. La préférence doit être donnée à la traduction d'Orose, même si ce point a été fort débattu. Alfred en modifie tellement le texte, par de nombreux ajouts et retraits, qu'il produit pratiquement une nouvelle œuvre. Pour la traduction de Bède, par contre, il reste très près du texte, aucune addition n'est faite, même si quelques passages sont négligés Ces dernières années, la paternité de Alfred sur la traduction de Bède a été mise en doute. Mais les sceptiques n'ont pas encore réussi à étayer complètement leurs assertions.

So œuvre la plus intéressante est sa traduction des Consolations de la philosophie de Boèce, le manuel de philosophie le plus populaire au Moyen Âge. Alfred prend également de grandes libertés avec l'original, et bien que le défunt Dr G. Schepss démontre que de nombreuses additions ne sont pas l'œuvre d'Alfred lui-même mais proviennent de gloses et de commentaires qu'il utilise, de nombreux passages montrent le génie d'Alfred. C'est dans cette traduction que l'on retrouve la phrase régulièrement citée : « Ma volonté était de vivre dignement toute ma vie et de laisser à ceux qui viendraient après moi le souvenir de mes bonnes réalisations ». L'œuvre nous est parvenue par deux manuscrits seulement. Dans l'un d'eux, les poèmes qui émaillent le texte sont rendus en prose, dans l'autre, en vers. Malgré des grandes controverses à ce sujet, ces vers sont probablement l'œuvre d'Alfred. L'authenticité de l'ensemble de l'œuvre n'a jamais été mise en doute.

Alfred donne à sa dernière œuvre le nom de Blostman , qui vient de "Blooms" ou Anthologie. La première partie est basée principalement sur les Soliloques de Saint Augustin d'Hippone, le reste provient de nombreuses sources et contient beaucoup d'éléments caractéristiques d'Alfred. Les derniers mots peuvent être une épitaphe tout à fait convenable pour le plus noble des rois anglais. "Therefore he seems to me a very foolish man, and truly wretched, who will not increase his understanding while he is in the world, and ever wish and long to reach that endless life where all shall be made clear." ("Il m'apparaît donc comme un fou, un homme bien malheureux, celui qui ne cherche pas à comprendre le monde d'ici-bas, et qui ne désire pas atteindre cette vie éternelle où tout deviendra clair").

À côté de ses œuvres propres, Alfred inspire d'autres écrits : la Chronique saxonne, presque certainement et un martyrologue saxon dont nous n'avons conservé que des fragments. Il aurait rédigé une version en prose des cinquante premiers psaumes, cette attribution n'est pas prouvée mais est parfaitement possible. De plus, Alfred joue un rôle dans The Owl and the Nightingale(le hibou et le rossignol) qui met en avant sa sagesse et sa connaissance des proverbes. Les proverbes d'Alfred qui nous sont parvenus dans un manuscrit du XIIIe siècle contiennent des dictons qui tirent probablement leur inspiration en partie du roi.

En l'honneur d'Alfred, l'université de Liverpool a créé une chaire de littérature anglaise Roi Alfred.

Mort :
Alfred meurt le 26 octobre 899, bien que l'année exacte reste incertaine mais pas 900 ou 901. La raison de sa mort reste inconnue..

...Alfred's accession to the throne A.D. 871-872... Ref. History of the Anglo-Saxons by Sir Francis Palgrave (1876),Paperback on Senate page 102.

Alfred décéda six nuits avant "la messe de la Toussaint," dans sa 53e année ; prématurément si l'on ne compte que les années, mais plein d'honneurs. Page 120 - same book. 
D'ANGLETERRE, Alfred Ier (I1200)
 
434 #Générale#alias de ELTER. D'AUTEL, Marguerite (I2447)
 
435 #Générale#alias de GRABFELD ou de GLEIBERG. DE SOUABE, Gerberge (I40730)
 
436 #Générale#alias DE LA MARCHE.
Source : Schwennicke 13.74 
DE LUSIGNAN, Agnès ou Agathe (I60036)
 
437 #Générale#alias de MORVOIS.
Comte de Roussillon.
Comte de Paris
Duc de Lyon 
DE PARIS, Girard II ou Guerry (I66130)
 
438 #Générale#alias de NIEDER-LAUSITZ. DE WETTIN, Agnès (I92265)
 
439 #Générale#alias de PALZ-RHEIN.
Décès : ou bien encore 24 Février 1260 
WELF, Irmengarde (I11768)
 
440 #Générale#alias de Warfusee. DE HANEFFE, Agnès (I43649)
 
441 #Générale#alias DES GERNONS.
Profession : Comte de Chester. 
DE CHESTER, Ranulphe III (I42578)
 
442 #Générale#alias du BOIS des QUERDES. DE LUXEMBOURG, Claude (I60134)
 
443 #Générale#alias: Bevervoorde
Ysebrant Écartelé: au 1, un castor ( ?) rampant, acc. en chef à senestre d'une étoile ; aux 2 et 3, un chevron, acc. de trois losanges (Wicht) ; au 4, le castor rampant sans l'étoile.
Ysebrant de Difque (anciennement van Bevervoorde) D'or au castor au naturel élancé en bande. Casque couronné 
YSEBRANT, Jan (I93459)
 
444 #Générale#Alix de NANTEUIL, fut mariée environ l'an 1069. Elle étoit tante du bienheureux Simon comte de Crépy, qui se fit religieux, dont la vie a été écrite en latin par un moine de l'abbaye d'Orcamp, & publiée par dom Luc d'Achery bénédictin, & d'Adelle comtesse de Crépy, de Valois & de Vermandois. DE CRESPY, Alix (I87312)
 
445 #Générale#Álpin II de Dalriada
roi des Scots (?)

L'existence de ce roi comme celle de son père putatif Eochaid mac Áeda n'est pas clairement établie.

Il n'est pas mentionné dans le Duan Albanach ni dans les Annales Irlandaises. Il est néanmoins constamment reconnu par les généalogies ultérieures des rois d'Écosse comme un membre de la dynastie des Scots de Dalriada et le père de Kenneth Ier bien que ce dernier soit considéré comme le fondateur de la dynastie.

Selon la "Chronique d'Huntingdon" suivie sur ce point par John de Fordun il régnait sur le Galloway et aurait été tué lors d'un combat contre les Pictes le 20 juillet 834. Selon cette même source Kenneth serait devenu roi de Dalriada 10 ans après la mort de son père en 844 après avoir vaincu les danois en 841 et roi des Pictes dans la 12 éme année de son régne en 846.

En réalité il semble que Kenneth était un membre d'une branche obscure de la dynastie de Dalriada et qu'il ait mis à profit, peut être en s'alliant avec les envahisseurs nordiques, après le défaite de 839, l'affaiblissement de la dynastie Scoto-Picte de Constantin mac Fergus à laquelle il était sans doute apparenté par sa mère pour s'imposer comme roi de Dalriada puis après avoir vaincu d'autres prétendants comme roi des Pictes. Les Annales des quatre maîtres relèvent d'ailleurs à l'année 835 (recte 839) que :

Godfraith mac Fearghus chef de l'Oirghialla vient en Alba pour fortifier le Dal Riada à la demande de Cinaeth mac Ailpin.

Le Godfraith mac Fergusa évoqué est un chef de clan mi scandinave mi gaëlique d'après son nom qui fonda une dynastie en Argyll et dans les îles sur le territoire de l'ex royaume de Dalriada et dont la mort est relevée à l'année 851 par les Annales Irlandaises des "Fours Masters". Il semble qu'il occupa la région avec l'accord au moins tacite de Kenneth mac Alpin pendant que ce dernier déplaçait le centre de son pouvoir vers l'est au cœur du pays Picte.


Légende :
Fils du roi Eochaid IV et de la reine des Pictes Constantine de Dalriada, cousin et successeur de Eonagan, roi de Dalriada de 839 à 841, il eut à combattre son grand-père Conall, roi des Pictes, auquel il réclamait le trône, les Gallois d'Offa II de Galles, fils d'Offa, et les Merciens du roi Offa et de Mark de Cornouailles. Il fut capturé et assassiné. Il fut le père de Kenneth Ier d'Écosse.


Sources
Alfred P SMYTH

Warlords and Holy Men. Scotland AD 80~1000 Edinburgh University Press (1984) (ISBN 0748601007)
Ann WILLIAMS, Alfred P SMYTH and DP KIRBY

A bibliographical dictionary of Dark Age Britain. SEABY London (1990) (ISBN 1856640472) 
DE DALRIADA, Alpin II (I97955)
 
446 #Générale#Ambassadeur à Byzance en 0589 DE FRANCE, Baudegisle III ou Baudegisisle (I1646)
 
447 #Générale#AMEDEE II
5° comte
fils d othon et dAdélaïde de Suse
frère et successeur de pierre en 1057 (1060 ?)
il épouse en 1065 (1070 ?) Jeanne de Genevois, fille de Gerold I comte de Genevois et de Gisela N....(qui lui apporte en dot le Valromey et la rive droite du Rhône entre Culoz et Bellegarde)
dont il a
1°/ Adélaïde, qui épouse en 1086 le seigneur de Cologny.
2°/ Auxilia, qui épouse vers 1080 Humbert de Beaujeu, veuf déjà de Wandemode de Thiern (et de Chalon sur Saône)
3°/ humbert comte de Savoie
4°/ Othon (Odon).
décédé en 1077 (1080 ?), inhumé à Saint-Jean de Maurienne
Son règne :
Sous son règne eurent lieu les difficiles démêlés entre le pape Grégoire VII et le souverain du Saint-Empire, Henri IV de la maison de Franconie au sujet des investitures. Adélaïde et Amédée II servirent de médiateurs entre les deux puissances. Parents par alliance, ils aidèrent efficacement l'empereur qui les récompensa en donnant le Bugey à Amédée II et en reconnaissant les droits et l'inféodation du marquisat d'Ivrée à Adélaïde de Suse.

L'apport politique essentiel du comte Amédée II, réside dans le début de la prise de conscience par les princes de la maison de Savoie, de l'importance de leur position géographique, au carrefour du Saint-Empire, des États pontificaux, de Venise, du royaume de France, mais surtout en tant que gardiens des passages alpins.

Leur jeu politique à l'intérieur de leurs terres, sera désormais de jouer les Piémontais contre les Savoyards, et, les Savoyards contre les Piémontais.
Leur jeu diplomatique, face aux puissants, sera de se fortifier dans les montagnes, de contrôler efficacement les passages alpins, et surtout de s'agrandir dans toutes les directions aux dépens de leurs voisins, par un intense travail de diplomatie et d'alliances.
Amédée II accorda un grand nombre d'immunités au clergé, et en particuliers aux ordres de Saint-Bernard et de Saint-Augustin. Depuis longtemps, les évêques eux-mêmes donnaient des terres aux monastères, alors que de nombreux et puissants barons entraient dans les ordres pour expier leur fautes et leur vies de violence, de rapines et de tueries, tentant ainsi d'échapper au remord de leur conscience, mais surtout, ils apportaient aussi de nombreux biens.

À la fin du règne d'Amédée, des monastères opulents s'élevaient partout sur les terres du comte de Savoie, la moitié du territoire appartenait aux nombreuses abbayes et toutes ces terres étaient cultivées par plus de cent cinquante mille serfs, qui avaient en général une vie plus rude et étaient plus malheureux que les serfs des seigneurs. De nombreux serfs, chaque année tentaient de s'enfuir vers le Piémont, poursuivis et chassés par les officiers abbatiaux. Certains seigneurs, jaloux de la puissance des abbayes, ou en procès contre elles, protégaient et aidaient ces désertions 
DE SAVOIE, Amedeo II (I80426)
 
448 #Générale#Amelung (I) Graf
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- nach 811

Sohn des N.N.


Amelung (I) gehörte dem sächsisch-thüringischen Zweig der BILLINGE an, die S. Krüger als "BILLUNGER" bezeichnet hat. Sie gehörte zu jenen Familien in Sachsen, die in ihrer Loyalität zu KARL DEM GROSSEN gespalten waren.

Krüger Sabine: Seite 79-82
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"Studien zur sächsischen Grafschaftsverfassung"

c) Quellen zur Genealogie der BILLUNGER

I. Nachkommen Amelungs I.

a) Amelung (DKdGr. 213, p. 285, 811)
b) Sein Sohn Bennid comes (a.a.O.); Bennicho (Trad. Fuld., c. 41, nr. 52)
c) Sein Bruder Billung (Dronke a.a.O.)
d) Sein Bruder Rudrat (Dronke a.a.O.)
e) Bennids Sohn Amelung comes (Kaufunger Urkundenbuch I, nr. 2, p. 3); Besitz in Rimbeck (§ 316); Zeuge in Liedingen (§ 271), Kaisede (3 305); vermählt mit Haduwy, EKBERTINERIN (3 373).
f) Sein Bruder Wicman comes (Kaufunger Urkundenbuch I, a.a.O.); vermählt mit Imhild (Kaufunger Urkundenbuch I, nr. 3, p. 4); gefallen 880 gegen die Dänen (Ann. Fuld. MG. SS. I, p. 393). Zeuge in Vaake bei Veckerhagen, Kreis Hofgeismar (§ 458), Ötenhausen (§ 470), in der Ziesdorfer Mark bei Wünnenberg (§ 485).
g) Rudrats Sohn Hrodrah comes, beneficium in pago Grainga in Kilver (DLdDt. 61, p. 84. 851); Zeuge in Bielefeld und Ditzen (§ 410)
h) Kinder Amelungs und Haduwys: 1. Bennid; 2. Amelung comes (Trad. Corb. § 373) (§ 349 avunculus Cobbo); Besitz im Bikethorp (unbekannt) (Catal. donat. Corb. Wilm. I, p. 509). Zeuge in Blekisi und ehem. Andepe bei Wünnenberg (§ 431), Mühlhausen (§ 462); 3. Alberat Abbatissa; 4. Hemma (Kaufunger Urkundenbuch I, nr. 3, p. 4/5).
i) Sohn Wicmans und Imhildes Athelbert comes (Kaufunger Urkundenbuch, a.a.O.); Besitz in Wahnhausen und Speele (ibidem); vielleicht seiner Schwester Rihhilde (cod. Dipl. Fuld., nr. 582).
k) Athelberts Sohn Billung (Kaufunger Urkundenbuch, a.a.O.) vielleicht seine Brüder Unwan und Baldung (Dronke a.a.O.).

II. Nachkommen Folculfs, Folcberts und Amelungs II.

a) Folculf, vermählt mit Wentilpurg (Hersfelder Urkundenbuch)
b) Ihre Kinder: 1. Retun; 2. Bruning; 3. Asarich; 4. Amelung (ibidem)
Vermutlich deren Nachkommen:
c) Folchard venerabilis prasbiter und Hiltipurg nobilis femina, Gründer von Möllenbeck (DA. 147, p. 224/225. 896)
d) Folcbert vir illuster ac potens (vita S. Lebuini MG. SS. II, p. 362).
e) Vielleicht sein Sohn Folcheri fidelis regis (DLdDt. 95, p. 137, 859: beneficium in pagis Grainga et Threcwithi); Zeuge in Stahle, Kreis Höxter (§ 245), in pago Derlingo (§ 248), Büchten, A. Ahlden (§267), Bostel bei Soltau, Bommelsen, Loingowalde (§ 296), Marcberterhusen (unbekannt) (§ 298), Wuringereshusun (§ 336), Hiddeshusen bei Erwitzen, Kreis Höxter (§ 407).
f) Sein Bruder Delheri (Trad. Corb. § 226).
g) Vielleicht sein Bruder Folcmar; Besitz in Büren, in pago Hessi (§ 327); Zeuge in Kaierde (§ 293); Huntlosen bei Bremen (§ 347), Helperdun bei Paderborn (§ 380), Heisede bei Sarstedt (ibidem), Schachten bei Hofgeismar (§ 421), Upmaim (§ 426), Sirikeshusun, Kreis Büren (§ 430).
Vermutlich ihre Nachkommen:
h) 1. Folcbert comes, Zeuge bei Schenkung Wolfhelms von Münster (Wilm. I, p. 530); 2. Folcwart comes, gefallen 880 gegen die Dänen (Ann. Fuld. MG. SS. I, p. 393); 3. Folclog fidelis femina, vermählt mit Bevi, Besitz in pago Marstem in Venreder (§ 367; 456).
i) Amelung II. (Trad. Corb., § 244).
k) Sein Sohn Enno comes (ibidem); Besitz in Merseburg (Trad. Fuld., c. 41, nr. 71) und Theutmareshusun, Kreis Warburg (Trad. Corb. § 242); Zeuge in Wülpke, Kreis Minden (§ 229), in pago Nordthuringi (§ 224), Hohnsleebn in pago Thuringia (§ 249), Ossendorf, Kreis Warburg (§ 287), in pago Hasugo (§ 363).
l) Sein Bruder Erih comes; Besitz in villa Wardri (unbekannt) (Trad. Fuld., c. 41, nr. 70) und Merseburg (a.a.O. nr. 71).
m) Sein Bruder Folcger; Besitz in Merseburg (a.a.O.)
n) Ihre Schwester Cunihild (Trad. Corb. § 242).

Die billungischen Besitzverhältnisse bestätigen durchaus das, was uns das Diplom KARLS DES GROSSEN von 811 berichtet, daß nämlich zumindest ein Zweig von ihnen relinquens locum nativitatis suae von seinen Verwandten vertrieben wurde. Dieser locus nativitatis ist nicht ganz leicht zu finden; Brecht scheint ihn in Gr.-Orden bei Quedlinburg vermutet zu haben. Dort war zweifellos billungischer Besitz [1 Vgl. Trad. Fuld., c. 41, nr. 52, und die Schenkung an Hersfeld 835 (Große a.a.O.).]. Gehörte zu Orden auch Quedlinburg selbst mit seinen beträchtlichen Pertinenzien, wie es später über Hersfeld an die LIUDOLFINGER kam, so handelt es sich um einen umfangreichen Besitz, der wohl die Wiege eines mächtigen Geschlechts gewesen sein kann. Leider wissen wir nicht, ob die urbs Quedlinburg ältere Vorgänger hatte. Nachdem die BILLUNGER aus diesem ihrem alten Kerngebiet vertrieben waren, faßten sie neu Fuß in dem in den Urkunden KARLS DES GROSSEN genannten Gebiet zwischen Werra und Fulda. Kaufungen scheint ursprünglich eine billungische Eigenkirche gewesen zu sein [2 Kaufunger Urkundenbuch I., nr. 2: ... quoddicti fratres et comites (Amelung und Wichman) in rebus ecclesiae illius a progenitoribus essent iuste et rationabiliter potentes.], um die herum sich die billungischen Güter Wahnhausen, Speele, Marxhausen und Benterode gruppieren. Auf der Grenze zwischen Sachsen und Franken gelegen, halten sie den BILLUNGERN die Möglichkeit offen, in beiden Stämmen ihren Einfluß geltend zu machen. Fränkischen Besitz können wir in Steinach nachweisen (cod. dipl. Fuld. 582, 863), südsächsischen in Rimbeck im sächsischen Hessengau (Trad. Corb. § 316) [3 Vgl. aber über die Möglichkeit, daß es sich hier um ekbertinischen Besitz handelt o. p. 74.], in Alten-Gossern (DO I, 223, 961, Besitz des Grafen Billing), Burgsdorf und Einzingen im Schwabengau (tradiert an Hersfeld 835, zitiert bei Große, Heinrich I., p. 8), thüringischen bei Wormstedt, Utenbach, Hohlstedt, München-Gosserstedt (DO. I, 198, 958). Die Herkunft dieser einzelnen Güterkomplexe ist nicht immer leicht festzustellen, da uns vielfach die Sippen der billungischen Gemahlinnen unbekannt sind. Wie beträchtlich deren Güter eine Erbmasse verändern können, sieht man an dem Besitz, den Billung 953 (DO. I, 165) an OTTO I. tauscht und der 966 (DO. I, 328) bezeichnet wird als quidquid conjux sua herdeitari juris habere videbatur. So muß es auch unklar bleiben, ob die BILLUNGER ursprünglich Besitz im Moswiddi und nördlich der Elbe hatten, wie aus einer Tradition vor 836 (Trad. Corb. § 349) hervorzugehen scheint.
Den ältesten BILLUNGER nennt uns das Diplom KARLS DES GROSSEN von 811, Amelung. Und er ist wirklich schon ein "BILLUNGER" oder zumindest mit einer BILLUNGERIN vermählt, denn unter seinen Söhnen begegnet ein Billung. Ein Sohn Bennid wird in dem Diplom selbst genannt, wir dürfen ihn wohl in dem Bennicho wiedererkennen, der zusammen mit Billung ob remedium anime fratris sui Rudrati Besitz in villa Orda (Orden) in pago Hardegowe an Fulda tradiert. Bennids Gemahlin kennen wir nicht, man könnte aus dem Namen seines Sohnes Wichman schließen, da sie in verwandtschaftlichen Beziehungen zu dem älteren Grafen dieses Namens gestanden habe. Amelung und Wichman sind uns als Söhne Bennids zwar nirgends ausdrücklich bezeugt, doch darf man sie wohl dafür halten, da Bennids Name bei Amelungs Sohn wiederkehrt. Amelung und Wichman sind uns in der ersten Kaufunger Urkunde ausdrücklich als Brüder genannt. Über ihre Familienverhältnisse sind wir ein wenig besser unterrichtet. Amelung war nach Trad. Corb. § 373, vermählt mit der EKBERTINERIN Haduwy, Enkelin Ekberts und der heiligen Ida, vermutlich Tochter Aedas und eines princeps Billung [5 Von Heinemann, Zur Genealogie und Geschichte des Bill. Herzogshauses, Zeischrift des Historischen Vereins für Niedersachsen (1865), p. 145 u.ö., hält diesen Billung für identisch mit dem Sohn Amelungs I. gleichen Namens, während er Haduwy, einem schon von Waitz widerlegten Irrtum folgend, für eine Schwester Herzog Liudolfs, beide also für Kinder Eckerts und Idas, hält. Er muß infolgedessen annehmen (p. 150), daß die ursprünglich sächsische Abkunft der BILLUNGER bei ihren Stammesgenossen in Vergessenheit geraten sei, und Hrotsvith deshalb Oda als aus fränkischem Stammes entsprossen bezeichnen kann. Daß der princeps Billung mit den sächsischen BILLUNGERN, vermutlich in weiblicher Linie, versippt war, macht auch mir sein Name wahrscheinlich. Die Beispiele dafür aber, daß mehrere Sippengenossen zu gleicher Zeit den gleichen Namen tragen, sind zu häufig (vgl. LIUDOLFINGER und die drei Bardos 880!), als daß man die beiden Billungs unbedingt für identisch halten müßte.]. Gleichfalls in dieser Tradition bezeugt sind ihre Söhne Amelung und Bennid. In der zweiten Kaufunger Urkunde werden die Namen ihrer beiden Schwestern, der Äbtissin Alberat und Hemmas, genannt. Im gleichen Diplom erhalten wir auch Nachricht über Wichman, den von Heinemann wohl richtig mit dem 880 gefallenen Grafen identifiziert. Dann sind wohl auch Trad. Corb. §§ 458; 470; 485 auf ihn zu beziehen. Er war vermählt mit einer Imhilde, deren Abkunft wir nicht kennen. Sie könnte eine Tochter des Garfen Ricdag sein, dessen Gemahlin den gleichen Namen trug. Als Sohn Wichmans und Imhildes nennt sich Athelbert comes, als Enkel Billunc. Wahrscheinlich ist er identisch mit dem Billung, der 863 zusammen mit Unwan und Baldung eine Tradition in Steinach macht. Sie waren sicherlich untereinander und mit der Rihhild verwandt, die ihnen den Besitz iure hederditario hinterlassen hatte. Vielleicht dürfen wir in ihr eine Tante der drei und die Schwester des Grafen Athelbert sehen.

oo N.N.

Kinder:

Billunc (Billung)
-

Bennid (I) = Bernhard

Rudrat

Literatur:
-----------
Krüger, Sabine: Studien zur Sächsischen Grafschaftsverfassung im 9. Jahrhundert, Vandenhoeck & Ruprecht Göttingen 1950 Veröffentlichung der Historischen Kommission für Hannover Seite 79-82 - 
Amelung Ier (I34)
 
449 #Générale#Amelung (II) Graf
----------------

Sohn des Grafen Bennid (I)

Amelung (II) machte um 837 in Rimbeck im sächsischen Hessen an Corvey eine Stiftung.

Krüger Sabine: "Studien zur sächsischen Grafschaftsverfassung" Seite 79 et 82

c) Quellen zur Genealogie der BILLUNGER

I. Nachkommen Amelungs I.

e) Bennids Sohn Amelung comes (Kaufunger Urkundenbuch I, nr. 2, p. 3); Besitz in Rimbeck (§ 316); Zeuge in Liedingen (§ 271), Kaisede (3 305); vermählt mit Haduwy, EKBERTINERIN (3 373).

Amelung und Wichmann sind uns als Söhne Bennids zwar nirgends ausdrücklich bezeugt, doch darf man sie wohl dafür halten, da Bennids Name bei Amelungs Sohn wiederkehrt. Amelung und Wichmann sind uns in der ersten Kaufunger Urkunde ausdrücklich als Brüder genannt. Über ihre Familienverhältnisse sind wir ein wenig besser unterrichtet. Amelung war nach der Trad. Corb. § 373, vermählt mit der EKBERTINERIN Haduwy, Enkelin Ekberts und der heiligen Ida, vermutlich Tochter Aedas und eines princeps Billung. Gleichfalls in dieser Tradition bezeugt sind ihre Söhne Amelung und Bennid. In der zweiten Kaufunger Urkunde werden die Namen ihrer beiden Schwestern, der Äbtissin Alberat und Hemmas, genannt.

Jakobi Franz-Josef: Seite 58
****************
"Zur Frage der Nachkommen der heiligen Ida und der Neuorientierung des sächsischen Adels in der Karolingerzeit"

Haduwys Sohn Amelung, der nicht etwa im Kindesalter verstorben sein kann, da ihm der Grafentitel beigelegt ist, hatte den Bruder seiner Mutter beauftragt, dem Kloster nach seinem Tode eine weitere Seelgerätstiftung zu seinen Gunsten aus Besitzungen im nördlichen Sachsen zu machen.
Mit dem an der unteren Elbe begüterten Grafen Amelung, dessen gleichnamigen Vater und dessen Bruder Bennid sind Personen im Umkreis der Nachfahren der heiligen Ida aufgetaucht, die zu den Vorfahren des während der OTTONEN-Zeit in Sachsen mächtigen Herzogsgeschlecht der 'BILLUNGER' zu zählen sind.

oo Haduwy, Tochter des Herzogs Ekbert
811?- 887

Kinder:

Bennid (II)
-

Amelung (III)
-

Literatur: Jakobi, Franz-Josef: Zur Frage der Nachkommen der heiligen Ida und der Neuorientierung des sächsischen Adels in der Karolingerzeit, in: Jaszai, Geza (Hg): Heilige Ida von Herzfeld, 980-1980, Festschrift zur Tausendjährigen Wiederkehr ihrer Heiligsprechung, Münster 1980, Seite 58 - Krüger, Sabine: Studien zur Sächsischen Grafschaftsverfassung im 9. Jahrhundert, Vandenhoeck & Ruprecht Göttingen 1950 Veröffentlichung der Historischen Kommission für Hannover Seite 82 - 
Amelung II (I35)
 
450 #Générale#Amman de cette paroisse, Bailly de ce lieu (01/09/1771) ISERBY, Mathieu Joseph (I47272)
 

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